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, DES CATHOLIQUES ROMAINS. 571
peu ‘plus bas du cdté droit que du edté gauche. De Ja main gauche il prend
Je calice et la paténe, sur laquelle il ya deux hosties bien conditionnées et
couyertes d'une palle (a). La main droite est posée l¢gérement sur le voile ,:
dont le cdté le plus long sert & couvrir le calice. Un acolyte suit le sous-
diacre ‘4 Yautel avec du vin et de Yeau. Le diacre présente la paténe au
célébrant. Toute cette partie de Ja Messe, célébrée solennellement par
Tévéque, s’achéve comme dans les Messes ordinaires.
Le prétre assistant doit prendre garde que le prélat.célébrant suiye éxac-
tement Ja rubrique de la Messe (b). On peut dire qu'il est en quelque facon
le souffleur du célébrant. Quelques ministres doivent se tenir aux edtés de
Yautel avec des cierges allumés , pour honorer léléyation du S. Sacrement.
Lorsque l'éyéque éléve Phostie , le diacre qui est A genoux A son cdté droit,
relévye lextrémité de la planéte du célébrant. Tl fait la méme cérémonie’ 2
Yéléyation du calice. N'oublions pas qu’un acolyte encense trois fois le corps
et le sang de N. S. pendant qu'on éléve l'un et l'autre. Aprés cette éléyation,
jes ministres qui éclairaient de leurs cierges les mystéres du sacrifice \(c),
se retirent pour les éteindre hors du presbytére (d), & moins qu’on ne
communie les fidéles. :
Aprés Tagnus dei, le prétre assistant passe au cété droit de VYéyéque ; un
diacre.se met 4 sa gauche. Le prétre assistant est 4 genoux ‘pendant que
Je célébrant dit une courte priére ; mais il se reléve aussitét aprés , et tous
deux ils baisent lautel. Le célébrant donne la paix au prétre; celui-ci pré-
sente la joue’ gauche pour la receyoir (e). Aprés s’¢tre ‘ainsi salués Tun
Yautre par un baiser, le prétre assistant ya distribuer au cheeur la paix qu‘il
vient de receyoir, et’ commence sa pieuse ‘libéralité par le) plus qualifié de
Yassemblée. A légard des Laiques, on leur fait baiser ce qu’on appelle Vins-
trument de la paix, et méme on l’emploie toujours , dans les Messes moins
solennelles, au lieu du baiser immédiat. Tout ce qui suit jusqu’a la fin ne
différe pas de'ce qui se pratique aux Messes communes. Cette description
peut donner une idée assez’ générale des Messes que l’on appelle solennelles.
MESSE SOLENNELLE CELEBREE PAR LE PAPE.
‘Nous n’entreprendrons pas de donner une description de tout ce qui
se doit ‘observer 4 Ja‘chapelle du Pape depuis qu'il a mis le pied pour
y faire ses déyotions , jusqu’d ‘ce quil sorte de ce lieu sacré. Ce: détail
ennuierait le lecteur. Peut-¢tre’ se soucie-t-il peu de sayoir (f) quil
faut un cardinal diacre du cété gauche pour dter la mitre 4 Sa Sainteté ;
( a ) Munde cerem. Fpisc. L. 2. .
« (b) Suggerit illi submissd voce , vel modesté nutu indicat , si memoric lapsu, vel alia de causa
deficeret. V. Cerem. Epise. : /
““(e) La coutume Wayoir des lampes ou des flambeaux dans les temples et aux autels
s'est “toujours ‘pratiquée dans le judaisme et dans Je paganisme. Elle subsiste dans le
jadaisme moderne, puisqwil ya, jour et’ nuit a la synagogue une Jampe allumée
devant ’'Héchal, Les anciens Paiens observaient exactement cette pratique , qui dans le, fond
n’a rien de choquant ni de ridicule, quelque abus qui s’en puisse faire parmi les petits déyots , qui
croient leurs pritres beaucoup meilleures , parce quils prient Dieu ou se recommandent d quelque
Saint, 4 la clarté d'une chandelle qui brile devant. son image. Sion tait la chandelle & cette
sorte de déyots , ils se perdraient dans Jeurs heures , et tous Tes ressorts de leur déyotion seraient
dérangés. . . . ao :
(d) Ona déa dit ce que cest. On appelle aussi Presbytére cette partic du corps de Péglise, qui
est destinée aloger le curé qui la dessert. . !
(¢) Appropinquat sinistram genam suam sinistree Celebrantis. V. Cerem. Epise.
(Ff) Voyez le Maestro di Camera de Sestini.
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