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52
H, 70, M. Henninconibat l’usagc de la Baguette
>parVi1ne:obsei'V7ati0n‘qni sautefiux yeux, at qne
nous avons faite plus d’une fois .da11s, l,I”u>.5'll7Tl
ales PIiiIosEp'I;es.-, On; a pupcent vfois reniarqixtir
. .tounie pour les clioses ‘qu’.uu
chct‘Cl1%= 2 . .. , . .um.e P?’-”‘vP‘?“‘.'r135.i““3“3‘E5
clioses si on; ne, les cherche pint.‘ ‘Q11 Lint
'cli<n"clier (lane iine maison , ‘on ans .1)l1C.Cl)aIl’l,-
1)l‘e une i‘ece de metal , ue uelqu nn :1 paclnee
‘......... 7‘ .. . p. 1-
a zlcssemu; In Bagncttene tonme que poni 1l'l() i-
pqrviel-acette Piece. metal K: cependaiit on xcst
uelquefois tout aupres tlune persoiiiie qnl it
e lfargentptlans la pgche. On passe pres dune
pqrte,oii il y a beancoupp de feij ; inais comma
Ce ii’est'pas cc qu’on 5:11e1'che. ,
ctiiiiriie pas. Voiliilce qui falt'Cl de-‘pa, ' f I‘
,iiin,“que;l'nsa e,de’l Baguette BSLZHIIQ 0 ie.
Il' "ii (le'%i que ques aiixiees , que presque tout
3’ l . ,
cc qn’il y a d'halJilcs gens ii Paris stint dans la
i‘iien1e’pei‘is<5e.,OIt eSLCOl1Y‘ZllI1.CL‘l que lesueflcts
de la Baouette ne envent etre ex li ues me-
,,,,..a .,Ps . ,
paniqnenient. [C est pourqnoi nient le fait, et
pi'eiinent‘>le'.p‘ai"ti>"de tlirevqne tont !(lQ1I etre
tourberie , tlepeur d’avoueif.;.quIl y, a pent-’etre,
en qiielque fi‘i:11co'i1tre , (le Ia dial)ler1e,cac1iee.p j
‘CHAPfTRE Xv -e,
oil, viiienit; que; les auteuresont si>parttzge.c.
t lEtvsi tous cesidfferensi seniimens ‘dpfveut
cmpe'cherqu’on abide.‘ ‘ ‘-
"3" .;-.‘VlV-K’ “"‘ ‘ ‘
1 y .
-';’ lLrest difHcile"qn'e'.dans 5le.spehos‘.es uii pen
-'composees , surtout. si elles tienncnt dn phy-
sique ct;‘tln'niogal H,‘ on ne soit sonvent embar-
Irasse ,r elfque Iiien ‘desgens neprononccnttles
jugemens tont difl'eiens.,Cliaenn a sonsens, ses
vvues‘, et son pencliant. La contiime , les liaisons
difl'ei'e1ites , l‘(5tnde a‘laqiielle'oii s’appliqne ,'ce
iqne You :1 cm S'ilil1S“(3X?ll1](:‘I!:, 1-une iiiliniteucle
'pi-ejuges font desiinprcssions qni dominent sans
.qu’on s’enapergo1ve,’ 1 1 " 5 ', i E 2
Un natnraliste occnpe ii faire '(lCS listes dcs
miracles (le la nature , vrais on l'ai‘ix", croit tout
Lsans qne rien lni paijaisse extraordinaire. Quel-
'qiie etlet prodigienx qiie vous lui Vexposiez , il
scra tonjonrs rel (l'cn protlnire' qiielqifnn‘ qni
iantlra bien e ‘iifitre; etila principale raison
cjne voiis ani-ez de lni , c’est qiie la iiatuiese
plait quelquefois se joner denons.‘ < “ ‘ ‘- ‘
D'antres. ne croieiit rien que ce qn’ils voiciit
ordiiiairement. Lent‘ (lire iiii fait tin pen singu-
lior , -et :pi'etendi'e- les pcrsuatler , c'est perdre
son tems, les engage-i‘ 3: rapportenquelques
fails faux ,‘ erns Imp leg'ei'eiiiciit', ‘ct Vous ex-
p<':sei- aetre touriie en ridicnlc: - .‘ A ‘ -
(-4 I)‘rl!'nll(,‘CllX qiii ne rejetteiitpas les faits”; chal
cnii les accoiiimode it ses pi'incip'e's.' Le’ (':ijipaL
teticienles -aiuste avec desuqualites , ct enou-
veau pl1iI0'sophe' avec des coi'pusc't1le‘s'.‘ L’asteo3
logue >veut"tij0uvcif'la :l'EllS0ll de'toutesjchoses
iis l’harm0nie'q11’ilrapei'g0iteIit1‘e3les astres ‘,
cvdans ‘les secrets ' l'aI)pOl‘lS‘ qu’ils’ out avcc
nous‘. Enfiii ,‘il 1i’es1Vqi=e l[‘0[i‘C0l)S[aIlt qn’iI y a
unelinliiiite kle gens kliii s'ent6t,ent’v.le cerlaines
etutlcsy tlc certaiiies‘x'iiukiin'es qui leur sont '3!‘-‘
ticuliei'es. ll t.'aut que tout i‘eV"ienne-l.'1.Leui'ima-‘
gingition, qui en est frappee, les,m<‘:le dans tous
lcsolijets qu’ils consiglct-ciit , ‘ct c'est la variete’
At-s"‘nm'xi‘me‘s qni fair in 'v:iriete' kle sentiniens.:
Ijlatun expliqumt [Un[1‘,s(:li0SCS par des triangles,’
I'ytlia3ure par les iiuinlires ,- et (les l. ‘
"eyes dc ,
22141.1 ST O,1RE;.CRITI QUVE; V, :3
l’Eglise, prevenus pour la VeX‘!ll‘l1C.SV'll0!)’ll)I‘CS' ,
out rt-‘Eteudu tronver an nonibre de.ti‘ente7lnuIt
qiie e Paralytique de la Pisciue etait Di‘1lt1!‘l[Z‘llC-
meiit incurable. ’ p . . ‘, E L‘. .',;4 p.
‘. 1 ll ne fautl donc pas’ s’etomter qu’i1 y.;nt tent
gle sentimeiis dill'ei‘cns touchaiit la;Bagn‘ct.te.. il
suflit aux nns qne le l'ziit’s’0it fort :(ilX[P8,0l‘t’llnCtll'C
ponnle nier. Les antres s’etoiii1ent quel on tronve
ces elfets si.surpreiians 5 ils ant vii bcancoup de
choses qui pleuij paraissent bien antrenienpt. pro-
digieuses , et qui iie 181856-Dt paslca lenr aVlS.
"Jd’ett'e !’JZlll1I‘elleS..:’P0111“(I1101 s’cinl)-arrasseik' d'1lIlC
si petite tlifliculte' ‘,”(llS-elrlt cenx-ci. 1’, ne ’sai’t-on
pas qn’il y a une infinite de qualiles; cacliees :
‘c’cn est-la une. 11 y a taut de choses mainmees
syixipathisent ;“p‘0i-ii‘ noi ne‘ V‘0lll(.3Z-VOIXS
A as. qn’nn certain bots ait e,la synipatliie pour
metanx et pourples eaux ?> ’ ‘ A
3 , Cela est trop vagne,‘ S111 Paracelse: une meme
‘plante ne pent pas avoir de la sympathie pour
tiint dc choses klifferentes. Qoinnient vonlez-
j-(OPS gifnne senlev‘ Bagnette"1ndiqn.e' tons les
'metaux.? Chacuna sesamonrs partieuliers. Le
>jfreiie"ainie‘l’aii'ain; le condrier aime l’ai'geiit,
et le pin syr'npa'thise:ave"c ‘le ploinb. ’ v‘ I
De qiioi s’avise-t-on, (lit nn anti-e, de V01ll0ll‘
' tapportei‘ lcs‘ef1‘ets‘dela' Baguette ii la sym atliie
d’un certain bois ', avec lean‘ on; les nietaux?
Ne voit-on pas qne le teniperanient de celni qui
tient la Baguette eS[7‘l’1lI1l(1l10 cause de'10u.‘svces
effets , puisque tout le nionde ne peutwavgtr ce
'1 ,. " "l" : '.'l.l)
2. .1
Admirez tons ces gens-lii ,' dit lastrologue.
Pas un quijsache porter7les3renx' on’ il fant. Ne
son!-'ce pas les astres 'qI1l onnent aux plantes
leurs‘prinL-ipales vertus, et qnillforment dans
les 'liomnies des teniperamens tl,ill‘ei‘ens? II ne
peut concevoir qn’on ose-dire‘ sa pensee , sans
savoir qnel est l’astre -‘qni domine sni"le cou-
clrier, et qn’elle?est la constellation qni a pre-
sidc' a la naissance deila personne qiii tonclieles
canx. Ponrlni, c’est iiniqiiement ce qn’il :exaniine.
ll appreiid qn‘une de ‘ces personiies est nee sons
le -sigiie tlu Versedu; et il va .vons, pronver,
dans‘ les forniesl, qne c'est-la la.vraie cause de,
cetle vertn.- , '1.’ " " V 3 i. - .
-Ainsi cliacun i'appotte'cet.efl'et an pi-iiicipa
qu’il s’est fornie , ct ll s’en sert meme poni: for-
ttlier yce principe; on plntdit ce prejudice. ;, ;
-r ll parait nn pen plus snrprenantqiie eenx qui
ne s’ent&tent pas faeilement; et qui convieiinent
clans les priiicipes gcneraux ,. iic s'acc0i‘dent
qnelqnefois pas niienx que cenx tlontiions avoiis
parle. glls om presqne les memes‘ vues ', les
memes inclinations. Cependant les-‘nus soiit
,. lip) 4
emliai-rassz'-s ct les:autres ne le sont, as- ‘les ‘
5 P ’
uns sontd’nn sentiment," etles autres‘d’un autije;
mais la cause de cette diversite n’est pas bien
dillicile it trouver.‘ (Test qne les uns considcrenit
l1L1C!Cll'COI1Slill1Ce, ct. leslautres doiinent leur
attention it unc autre; les nns en considercnt
plusieurs , et les autres fort pen. V t . ‘
.. Quaiidon iie considere qu’une seulc ci.rc0Ans-
tance , on decide sans peine , parce qu’ordinai-
rcment une seulc eircoiislance paraitr d'aliord
onneiou mauvaise. Quand on en considere
plusieui-5 , on est eniharrase , paree qu’il arrive
souvent que les unes senihlent etre poiir, et
les autres contre. Ce xi’est qu’apres avoir fait
toutes les observations’ neccssaires, et ape;-eu.
tons les rapports d’une chose avec-les autres ,
qu’oii voitt clair, qu’oii convient,‘ et qn’0n dc’-
Cltlt: avec une assurance foii(le'e en raison: Mziis ii
commeil arrive souvent u’on 'uae'snr la re-
- , , p ,. l a ’ ‘ ‘P‘
‘-.--.5