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Full Title
Dictionnaire classique des sciences naturelles [v.4] : présentant la définition, l'analyse et l'histoire de tous les-êtres qui composent les trois règnes, leur application générale aux arts, à l'agriculture, à la medicine, à l'èconomie domestique, etc.; résumant les travaux de Buffon, ... / par M. Drapiez
Author
Drapiez, Pierre Auguste Joseph, 1778-1856.
Date Added
10 January 2014
Language
French
Publish Date
1855
Publisher
Bruxelles : Meline, Cans et Ce
Source
Flora, Fauna, and the Human Form
Topic
Natural history > Dictionaries.
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OCR
M
2H s n o
naires de l‘Europe meridionale et de l’Orient. Parmi
les especes indigenes de la France, on completes Ero-
(lium cieutarium, Eradium malachoizlcs, Erodinm
71zoschalmn, Erodium pwtrcum , Erodz'um cica-
nium, Erodimn romanmn‘, etc. V. Gunmen.
EliODlSQUE.Ermliscus.1N5.Coleopterestetrameres;
genre de la famille (les liliyneliopliores, institue par
Selioonllerr qui lui assigne pour cal-acteres : antenncs
longues et assez minces, composees de douze articles
egaux et obeoniques, dont la massue est ovale-oblon-
gue; trompe tongue et mince; yeux grands , oblongs,
delirimes et peu distants; eorselet oblong on ovale,
retreci posterieurement, eeliancre a la base, avec les
angles posterieurs preeminents et aigus; e'lylres oblon-
goes, ovalaires, convexes et rceouvrant entierement
l‘anus; pietts tongs; cuisses greles a leur base, plus
epaisses a l'extremite, dentees en dessous, les poste-
rieures s’e'tendant souvent an delz) de la longueur des
elytres. Ce genre renfermejusqu'ici trois especes dont
deux, Erodisous pious, Erodi'sczls cicam’a, liabitent
leBresil, la troisieme, Erodz‘scns grullator, est de Java.
ERODONE. Erorlomz. noLL. Genre etabli par Daudin
pour deux Coquilles que Favanne possedait dans sa
collection. Ne eonnaissant ces Coquilles qne parla des-
cription et les figures de Bose et du Button de Sonnini,
il est assez (titlicile de les juger; eependant comme
tioissy a admis ce genre, et que ce savant n‘eu a decrit
que de certains, it est bien a presumer qu‘il 16 con-
naissait assez pour le placer dans la serie. Lamarck,
neanmoins, ainsi que Cuvier, n’en firent point mention.
Ferussae (Tableaux systematiques (les Mollusques) re-
plaea ce genre avec les Myes dont it no differe reelle-
ment point d'une maniere tres-sensible; seulement it
parait, comme t‘indique son nom, que la dent cardi-
nale est comme rongee, et que les valves sont illegalcs,
ce qui les rapprocherait des Corbulees. V. Mmmes et
Mus.
EltODOl‘tE. Erodorus. ms. l)enomination assigiiee
a un genre de l‘ordre des llymenopteres, section (les
Terebrans, par Walekcnaer (Faun. Paris. T. 11,1). 47),
ct correspondant au genre Proclotrupe de Latreilte.
V. ce mot. '
EltOLlE. 015. V. FALCINELLE.
‘ EROLLE. El‘olla. 015. Genre de l‘ordre des Insec-
livores, etabli par Lesson pour deux Oiseaux assez
re’eemment introduils dans les collections, et que l'on
avait juges d‘abord devoir appartenir au genre Eury-
laime. Garacteres : bee doprime, arrondi, large a sa
base, subconique, a commissnre ample, a mandibnle
superieure ventee, sans arete marquee, terminee en
pointe, a bords lisses s‘ajustant sur les bords de la man-
dibule interleure; narines medianes, ovales, ouvertes
. dans une fente longitudinale; base du bee garnie de
oils allonges; ailes et queue mediocres; tarses minces,
greles, seutelles, a doigts faibles. Les Erolles different
des Eurylaimes parla forme de leur bee et par celle
du corps; ils etablissent le passage des Gobe-Mouclies
aux Eurylaiines qui, eux-mt‘nnes, conduisent aux l‘o-
dargesJOn ne connait encore que deux especes d'E-
rolles, et'toutes deux appartiennent aux iles de la Sonde
on a cellos de l'Anstralasie.
EltO
Enema as BLAlNVlLLn. Erolla Blainvz'llt'i, Less;
Eurylaz’nms Blainvilliz‘, Garnet, Voy. de la Coquille,
pl. 19. Bee allonge , aplati, convexe superieurement, a
pointe droitc interleurement; narines lateralcs, tres-
distantes, garnies de soies simples et droites; pieds
gre‘les , a tarses courts, doigts ti'es-peu prononees :
celui du milieu et l‘externe reunis fortement a la base;
ongles tresvpetits; plumage remarquable par les trois
coulenrs qui le i-evtElent: le corps entier est noir, pas-
sant au brun sur les ailes et la queue; deuxlarges ta-
clies d’un blanc viF, partant dc l‘oeil, se dirigeant sur
les cows du eon; nne troisieme [ache blanclie, placee
sur la nuque, se prolonge sur le dos; croupion et tec-
trices caudales superieures et inferieures d’un rouge
sanguin tres-vif; ailes atteignant la moitie de la queue
qui est echancree au milieu ; elles sont pointues. Taille,
six pouces. De la Nouvellc-Guinee.
Enoun NASlQIlE. Erolla nasiea, Less.; Eurylaimus
nasutus, Temm., Pl. color. 154. Todus macrorhyn-
clms, Latli. Sommet de la tele, dos, gorge, cuisses,
ailcs et queue (t'un noir parfait, un peu bronze a la
tete; croupion, devant du cou et parties inferieures tl‘un
pourpre fonce brillant; on large ceinturon d'un noir
bronze sur la poitrine; les plumes du cou formant une
sorte de lxausse-col eclatant; queue conique, d’un noir
profond, avec une raie blanolie a leurs barbules in-
ternes; bee noir, avec la pointe jaune. Taille, liuit
pouces. Des iles de la Sonde.
EROORO. 015. Espece du genre Max-tin-ljeebeur. V.
ce mot.
EROPIIILE. Erophz‘la. nor. Genre de la famille des
Cruciteres et de la Tetradynamie silieuleuse, L., etabli
nouvellement par De Candolle (Syst. chct. nut. 2,
p. 556) qui l‘a ainsi caraelerise 2 calice dont les divi-
sions sont egales et un peu etalees; petales bipartis,
etamines libres , non denlees; silicule ovale ou oblon-
gue, a cloison membraneuse, a valves planiusculcs, ct
portant un stigmate sessile; graines petites , non bor-
dees, nombreuses, formant deux rangs dans chaque
loge; cotyledonsplans', accombanls. Ce genre sue
forme aux depens (les Draba de Linne, dont il ne ditl‘ere
que par ses pctales qui, au lieu d’etre entiers, sontau
contraire, fendusjusqu’au-dessous de leur milieu. Cette
distinction geiieriqne, si fail)le en apparence, est sulll‘
sanle dans une famille aussi naturelle que celle des
Cruciferes, ear d'autres genres etablis par De Candolle
ont. des notes essentielles semblables ou d‘e’gale valeur;
tel est le Berlcroa. Dillen avait t‘orme de celuivci reuni
a l’Emphila, son genre Draba ; inais les Bertcroa ont
trop de rapports avec les Alyssnm, pour etre places
parini les Draba, et i-eciproquementles Erophz‘la sont
si pen (litterents de ceux-ci qu‘il ne convient aucunc-
meat de les en distraire, pour les joindre a un groupe
si voisin des Alyssum.
Les Iiropliiles sont de petites plantes annuelles, prin-
tanieres, a fenilles ovalos ou oblongues, formant des
rosettes vers le collet. Leurs tlenrs sont cxigut‘s, blan-
clies, portees au sommet de liampes droites,et sur des
podicelles sans braetees. Lcs pails dc leurs feuilles sont
en pelit nombre, simples ou rameux. l‘armi les einq
especes deer-ites par l‘anteur du genre, nous citerons
w ":12?in M
[
p.