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Full Title
Dictionnaire classique des sciences naturelles [v.1] : présentant la définition, l'analyse et l'histoire de tous les-êtres qui composent les trois règnes, leur application générale aux arts, à l'agriculture, à la medicine, à l'èconomie domestique, etc.; résumant les travaux de Buffon, ... / par Drapiez
Author
Drapiez, Pierre Auguste Joseph, 1778-1856.
Date Added
10 January 2014
Language
English
Publish Date
1855
Publisher
Bruxelles : Meline, Cans et Ce
Source
Flora, Fauna, and the Human Form
Topic
Natural history--Dictionaries.
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4298 B A O
nation de calyptorhynque, pense que le 0. Funercus
n‘est point une var. du Bauksz'i, mais hien une esp.
distincte. Il en decrit en outre deux nouvelles , et des
memes contrees, qu‘il nomme C. Baudz‘m‘z‘ et Tem-
mz’nckii. La premiere sc rapproche beaucoup du C. Fu-
nereus, par la forme etroite de sa mandibule inferieure;
mais elle otFre des caracteres specifiques qui ne permet-
tent pas de la confondre avec elle; sa taille est plus
petite d’un tiers environ; son plumage est noir, avec
une tache sur les oreilles, et le bord de la plupart des
plumes du devant du corps d‘un blanc grisatre; sa queue
'est liarree d‘une bande blanche sans taches. Le C. Tem-
1m'nclciin’arque dix-sept ou dix-huit pouces de lon-
gueur; il est d‘un noir un peu sombre, teinte dfolivatre,
rcmbruni sur la tete et le cou; la queue est barree de
vermillon.
,BANKSIENNE. rots. Nom donne par Lace’pede a une
esp. de Raie decouverte par Banks.
BANNISTEROIDE. 1301'. V. I‘ELLA.
BANTAJAM. mu. S. de GuenonNasique.
BANTAM. 015. Esp. du G. Coq.
BANTIALE. nor. llumph, 6, t. 55, decrit imparfaite-
ment sous ce nom deux pl. parasites dont la premiere,
la Bantialc noire, parait elre un Gui, et la seconde, la
Bantiale rouge, une sorle d‘Epidendre. Des Fourmis
noires ou des Fourmis rouges habilent dans les bullies,
souvent conside’rables, d‘ou sortent les feuilles des deux
Banliales; elles s‘y creusent des galeries et en font ex-
travaser le suc, sans‘que les pl..percees paraisscnt en
souifrir ou meine cesserdc vegeter.
BANULAC. 1101'. Pl. des Philippines, qu'on a rappor-
tee au 6. Pavetta.
BANWAL. nor. Liane dc Ceylan dont les rameaux ser-
vent de cordes pour altacherles Animaux.
BAOBAB. Adarlsom'a. nor. Adanson, a son retour du
senegal, a, le premier, decrit et fait connaitre la struc-
ture de ce G. que le celebrc Bernard dc Jussieu designa
sous le nom d'xlllansonia. ll fait partie de la fam. des
Bombacees , etablie-recemment par Kunth, laquellc est
un demembrement des Malt'aeees dc Jussieu.Yoici les ca.
racteres du G. Baobab: ealice simple, coriace, l1llinqllt’:<
tide, corolle formee de einq petales reflechis, ainsi que
le calice, au moment de la lioraisOn; etamincs exlre-
moment nombreuses, re'unies par leurs tilets en uu tube
cylindrique, qui oecupe la partie centralc dc la tleur et
se termine superieurement en un (grand nombre delilets
greles et distinets, qui sont rellechis; l‘ovaire est simv
ple, a dix logos, contenant chacune plusieurs graines;
le style est simple, cylindrique, creux, plus long que le
tube slaminal, termini: par des sligmatcs prismaliques,
dont le nombre varie de dix a dix-huil. Le fruit est une
grande'capsule indeliiscente, ovol’de, allongee, velue et
durc a l‘exterieur, rentermant un nombre asset consi-
derable dc graines entourees d‘une pulpe ahondante.
On ne connait qu’une seule esp. de ce 0., c‘est la 1;.
d’Adauson, A. (ligilala, L., Encycl. illust., pl. 588, c(:-
lebre par les dimensions enormes qu’il peut acquerir.
Cel Arbre croit sur le littoral dc l’Afrique, depuis les
bords de la Gambic jusqu’au royaumc d‘Owarc ct dc
Benin, et mCme au Congo oii lc capitaiue Tucklay lc
mentionne comme l‘un dcs principaux Arbres dcs bords
BAO
du Zat‘re; il se plait de preference sur les plages sablon-
neuses et arides. Son tronc, dont la llauteur excede ra-
rement soixante-quinze pieds, presente un developpe-
ment de quatre-vingts a quatre-vingt-dix pieds en
circonference; il se couronne par un enorme faisceau
dc branches, dont cliacune pourrait etre consitle’ree
comme un Arbre d'une proportion remarquable. Les
plus exterieures de ces branches s’inclinent souvent
presqueljusqu‘a terre, en sorte que l’Arbre tout entier
semble former un vaste dome de verdure. Les racines
n’ont point des dimensions moins gigantesques; le pivot,
qui s‘enfonce perpendiculairement dans le sol, est la
continuation de la base du tronc; les ramificationslate-
rales, d'une enorme grosseur, s’etendent quelquefois
a plus de cent pieds de distance de la tige. Les feuilles
ne se developpent qu'a lapartie superieure des jeunes
rameaux qui sont un peu tomenteux; elles sont epar-
ses, pEtiolees, digitees, composees de cinq ou sept, plus
rarement de trois folioles ohovales, tres-obluses, rare
cies vcrs la base, marquees de quelques dentelures me.
guliercs vers leur partie superieure, etlongues d‘en-
viron quatre a cinq pouccs; le petiole est long de deux
a quatre pouces, canalicule ct aeeonipagne a sa base
de deux petites stipules triangulaires, qui tombent pres‘
qu‘en mEme temps que les fenilles se developpent. Les
i‘leurs ne sont pas moins remarquables par leur gran-
deur; elles sont solitaires, porlecs sur des pedonculcs
d‘environ un pied do tongueur, recourbes et pendants
vers la terrc, naissant seuls a seuls a l‘aisselle des fe'uil-
les inferieurcs; leur calice est monosepalc, eoriace,
subcampanule, long do pres de trois pouccs, ayant le
limbe partage en cinq dents a son sommet; il se rompt
irregulierement a l‘e'poque de l'epanouissement de la
lleur, se rabat sur le pedoncule, mais ne tombe qu‘apres
que toutes les autres parties se sont detachees. Les cinq
petales qui composenl la corolle , sont ovales , un peu
obtus7 epais, d’abord etale's, puis rabattus en dessous,
ils sont blancs et un peu plus longs que le calice,mar-
ques de nervures tres-apparenles; le tube slaminal est
long d‘cnviron deux pouces, cylindrique, mais cepen-
dant un peu plus etroit vers la partie sulierieure, 01‘: i1
sc divise en‘unnombre prodigieux de filaments greles
et distincts, portant ehacun une anthere a son sommet-
L'ovaire est librc ct comme pyramidal, un peu tronque
a son soxnmet; tres-velu exterieurement, il se termine
par un style (:pais, recourbe, plus long que les elami-
nes, et au sommet duquel sont de douze a dix-huit
stigmates glanduleux, etales. Le fruit est une sorle de
capsule a parois ligneuses, charnue et pulpeuse inte-
rieurement on elle est partagec en dix logos par autant
dc cloisons membraneuses. Sa structure inte’rieure a la
plus grande analogie avec le fruit des CucurhitacC-CS-
Les graines sont reniformes, nicliees dans une sortc
de pulpe charnue, rougeatre. Lcs fruits sont ovoi’des,
"”0'ltil55a (19111 Urosseur d'une courge; leur surface est
vertc ct tomenleuse. lls sont connus dans le pays sous lc
nom de Pain do Sz'ngc.
Le Baobab a at- transporte d’Afrique dans plusieurs
parties du Nouveau-lllondc. C'est ainsi qu‘il exisle 11
St-Domingue , in la Martinique et dans plusieurs autres
ilcs du golfc du Mexiquc. 0n en voit quelqucs jeunes