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- 260. SUPPLEMENT AUX DISSERTATIONS
on satrose sans autre facon-d'eau du fleuve. Dans leurs autres fetes , on
ne trouve rien qui mérite quelque détail. Celle de Sapan-Donon , nest re-
_marquable que par des courses de barques qui tachent de. gagner_ les
prix que le roi propose a celle qui.ramera plutot vers un certain but. Cette
féte-dure un. mois... = | be re ee
La Lune régle les fetes ,.et méme son renouyellement est unc féte solen-
nelle...) 060+ : a :
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* "Les Talapoins sont les prétres et les religieux du Pégu. Ces gens ne
-sont.admis a la profession ' écclésiastique et religicuse qu’’ yingt ans ,
ou enyiron. Jusqu’a-cet Age.on les’ éléve: dans un séminaire. Quand
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il. sagit de les recevoir ,-Jeur chef les examine sur tous les | points
“qui font le yéritable Talapoin , qui sont de renoncer au monde ,' aux
-plaisirs, aux femmes, aux compagnies du siécle. Il‘revient 4 l'examen plus
-,dune fois. Des propositions si dures sont trés-souvent recues ayec trop de
facilité et trop peu de réflexion , pour que les mortifications qu'elles_trai-
nent aprés elles durent autant que la vie. Quand ‘il’ parait que ‘Ie noyice
"a pris tout de bon son parti, on ‘le proméne ‘par la ville ‘sur un clieval
-trés-richement enharnaché., au bruit des tambours' et-de Jeurs instrumens
‘de. musique. C'est Yadieu qu'il fait au siécle , dont il abandonne Ja pompe
et les agrémens. Quelques jours aprés avoir pris Phabit, on le conduit au
~couyent hors de Ja ville. Ce couyent est proprement,un assemblage de
‘cellules Glevées & sept ou huit pieds de terre, 4 cdté des grands chemins,
sous des arbres , et quelquefois dans les bois. On les y conduit avec ap-
_ pareil dans une espéce de litiére , ou, pour mieux dire, dans unc espéce
de palanquin. — nee
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, Ces Talapoins ne mangent quune fois Te jour, et yivent ‘des aumoénes
.quon leur donne. yolontairement ; car on assure ‘quils ne demandent ja-
mais rien. Dans la féte de la‘ nouvelle Lune, le peuple enyoie ‘du’ riz et
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». autres provisions comme offrandes (a) .aux églises de ces moines. Ils’ por-
-tent une calebasse 4 la‘ceinture. Ils ont'sur le corps un’ yétement asscz
. 473 lp ery fa Dee Me emp Pe ect yee aie te . .
mince ,.de couleur brune , et un’ autre ‘de toile jaune, qui fait plusieurs fois
de tour des épaules. Tout cela’est attaché avec une ‘céinture’ fort large-
Als ont la téte nue et rasée, ainsi que Ja barbe; les pieds ct‘le bras droit
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nus:, (6), mais ils ‘se seryent dun parasol pour se garantir du soleil ct du
amauyais tems: Quand un de ces ‘Talapoins.meurt , on garde son corps plu-
_ Sleurs jours , et l'on fait une féte en Vhonneur du mort. Le corps est expose
1
ee” theatre, les Talapoins sont tout autour ; faisant des éé¢rémonies que
Yon ‘peut fort bien appeler ‘service funtbre. Ensuite on‘ brile ‘le corps €2
. ‘ .
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Presence. du'peuple , sur un bicher composé de bois de’senteur’, mais on
sensevelit les os pres des cellules' dont nous ‘venons de parler.’ Pour: les
cendres , on les jette dans l'eau. Quelques, voyageurs ont écrit que les. Pe-
vet oO Se Die Gy erg ert eg tees ey at O. ~ : .
_ guans ont aussi des couyens de religieuses’, commé les Siamiois.7!! |
--.-On assure.d'eux qu’ils préchent contre les abus , et quils ménent une
vic fort réglée. Ils se layent une fois l'année, et le peuple préyenu pour
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© (@) Ce sont des paroisses des "Talapoins! :
(8) Voy. ci-aprés Particle des Siamois.’
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Yoyez Purchas ; Extraits de Voyages!»
Mah gouidul fcuaiees (fr eat