Activate Javascript or update your browser for the full Digital Library experience.
Previous Page
–
Next Page
OCR
a
56 DISSERTATION SUR LA RELIGION
reuse ayersion qui attaque l’ombre de Ja ‘religion , comme si elle en était le
corps’, celle qui régne depuis si long-tems entre les Catholiques et les Pro-
téstans doit bien moins surprendre , puisque Ja différence de leurs dogmes
est jointe a Ja différence du culte extérieur, et qu’a Yexception des ‘pre-
miéres verités fondamentales du Christianisme , ils se regardent mutuel-
leniéiit’ omnie Anti-Chrétiens. Souvent méme on fait d'un Papiste (a) ou
duti' Hugienot.un hoinme plus dangereux qu'un Athée ou un Paien.
Dispensons-nous'd'tin plus grand détail sir un sujet trop odieux et trop
rebattu , jé ditai méme, ‘si désespéré , quil semble que les remédes y soient
inutilés.-On raisoiiié presque en pure perte contre les partis qui se forment
et sélévent sur les différens systémes de religion : et il est si prouyé qu'on
pénétré'raremént au coour de ceux qui ont recu Ja naissance et Péducation
dahs tlle ou 'télle religion , quill yaut presque mieux s'attacher 4. plaire. 4
Yesprit ; ét les’ aniuser tous ‘ensemble par’ des cérémonies et’ dés usages:
Cest-la le but dé ines descriptions. Hoes Cree - :
CEREMONIES. ET. USAGES RELIGIEUX .DES ANGLICANS.
Il faudrait commencer pat la dédicace des églises , puisque c’est-la que les
fidéles s’assemblent pour priérDieu' : mais -tout se réduit A’ une grande
simpliité: Rien né convient “mieux , nous dit-on , (b) que de consacrer ces
édifices 4 Diet ;\et'dé ‘les gatantir d’une usurpation sacrilége par des Céré-
monies Religiéusés:'Ce quon‘appellé ici des cérémonies n’a pas-le moindre
rapport avee cellés qué les’ Catholiques Romains pratiquent en pareille oc-:
- casion. La dédicace des églises anglicanes ne consiste qua les offrir 4 Dieu ,
par des priétes,’ suiyics ‘dune’ exhortation ou: d’un sermon.:LEglise ‘primi-
live-a pratiqué ces ,consécratiotis ;..si_ nécessaires pour. séparer. ce qui ‘est
destiné ala sainteté davec: ce qui ne doit;l’étre qu’a .des jusages ‘profanes :
Elle, savait-combien il était xmportant deripldyer 1a: solennité.pour nourrir
dans le.coeur humain-le respect et Yattathement pour. la:wnarson: du: Sei-
gneur. Eile ne-méprisait rien de ée qui pouvait distinguer avantageuséement
les: édifices sacrés j-ets' bien Join de: 1a, :si-tét que Yéglise ‘eut: commencé
détre supérieure au Paganisnic,; elle n’eut rien plus 4 coeur que de réparer
solenitellement Jes églises que, la persécution avait ruinées: Léyéque .An-
glican: qui parle dans cétte citation deyait ajouter qué jypeud peu »I'Kelise
Chrétienne avait si bien réparé Je-mal que,’ pendant une assez longue suité
de siécles , il'¢tait!presqué plus difficile de trouyér sun «(c) bon. Chréticn
quune.-chapelle.j;un oratoire ;,ou-une église. Ges: églises:n’ont proprement
que: deux parties ,: qui: soht Ja: nef et Je ‘presbytére ; '( d) awiieti que::celles
des Grecs et des:Catholiques en ottt'trois , qui sorit: la-nef ;.:le. choetir et
le presbytére. Appelonis ainsi: 5: pour nous confornier dix ;Anglais sla‘partie
{ a.) Noms injurieux que les Catholiques Romains et les Protestans se donnent ]
autres, ho VEE HOI at wR EATS EL at ns
ny me o we wo
_ (b) Rationale, or Practical exposition of the Book of conimon
At
ny
Dy
London 1722. TeOnarp OT OU Mad ?
Ce) Je'm’explique::, un-Lon: Chrétien s.¢e iquink se j rors ndzinteect.
- (¢), Jeme 8 : {len’,,eest celui qui ne.sé.conforme Gu’aux ma
régles de Pévintgile. h q 1 qu aximes ‘et aux
(d ) En anglais Chancel.
sy Ma
~Prayer by Sparro,
ENCTAPERT EG )
5
fe tah ops ged
xr rr
»okowoy
wey Tn