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399 - 1S DISSERTATION 9) ic
rant de tourner le dos 3 a Pautel: Si,’ pari malheur , ‘Te pretre’ laisse: tomber
ine parcelle’ du’ pain , ou-une goutte ‘du vin, “qui sont devenus > aprés la
consécration ; Ie Corps’ et le sang 'dé Jésus- Christ’, yil ne lui est’ permis ‘dé
: célébrer la messe , ‘ni ‘de communier’ que quarainte’ jours aprés, (a) Tdoit
i jetiner pendant tout ce’ tems-la’, ne manger tien x de: gras ‘se ‘relever la nuit
pour se prosterner’ cinquante fois, 82 8 hen Sa Sep aah wet GA
Avant que ‘de passer ala description des autres’ sacremens' 5 Voici: encore
quelques’ usagés qui méritent d’étre Fernarqués. Les’ églises des Abyssins
sont tournées 5 de Toccident a Forient; afin qu’er priant on soit!tourné vers’
Porient. L’autel est isolé dans le sancturire, sous tine espece dé déme sou:
tenu par quatre colonnes. ‘Les Ethiopiens donnent le nom ‘darche it cet
autel ; etila, disent-ils ja figuté dé Varche des Juifs. ‘Ils prétendent mémeé
que cette arche subsiste encore aujourd’ hui dans Feéglise d’ Azuma. Devant
Je sanctuaire , il-y'a deux rideaux avec des somnettes au bas}; en sorte que
personne né peut entrer ni sorlir sans les faire sonner. Comme on se tient
debout pendant les offices , il n’y a point de hanes dans les églises. Seule:
po ment on permet de s ‘appuyer sur des potences. Il'y-en a bon hombre hors
des églises. Au reste, on a remarqué quelque cliose de pareil. dans celles des
Grecs. On entre dans:¢es églises pieds nuds, et, 2 cause de cela, nous dit
un (b) voyageur trés-moderne , le pavé'est couvert de tapis. On n’y entend
: , ni parler , ni moucher, et om n'y tourne point la téte. Les hommes sont
! a, ' séparés des femmes. Celles- -ci sé tiennént dans lenceinte la plus éloignée
du sanctuaire.: Les lampes' brilent ent plein j jour dans les églises > et Ton y
: allume souvent une quantité prodigicuse de cierges.
i Les Ethiopiens sont fort exacts 4 porter-des: offrandes a "Véglise. Les
pauvres, comme les riches , s'acquittent de cet acte religieux. On offre de
Yencens 5 des cierges , du ble, et ces offrandes se’ font avant que de com:
imencer la meése. On dit avissi ‘de ces peupleés quils sont extrémement charis
tables, et quie cela contribue a entretenir dans PAbyssinie un nombre infin
de gueux et de fairiéans.
- (c) Autrefois les Aby ssins avaient ‘une confession particuliére » quils ap-
pelaient la confession de l’encensoir. Elle consistait & mettre de l'encens dans
i un encensoir., Dans cet encens on mélait d’autres aromates , on mettait en-
suite la bouche sur la fumée qui sortait de Yencensoir, et, dans cette pos-
_ ture, on répétait plusieurs fois ces mots : SJ ai- ‘péché: aprés quoi l'on sé:
royal absous de ses fautes. On observait encore une autre coutume, par
- laquelle on prétendait suppléer a 4 la pénitence. Le prétre; aprés avoir en-
censé lautel , faisait le tour de léglise et encensait le peuple ; qui croyait
faire une véritable confession , en criant pendant cet encensement : Sai
_ péché. Ces abus ont été abolis : mais cependant le peuple se confesse rare-
ment, s'il faut croire les auteurs dont Pabbé Le Grand emprunte le témoi-
| gnage. Peut-étre que.ce que jai dit ci-devant , les Abyssins ne se confessent
\ jamais sans communier , et ils se cor confessent aussie 7 ‘lls ont commis un
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a) Patrait ile Liturgies dans une dissertation delabbé le Grand, ubi sup... © ‘
je ¢ » vsieeeae de ce voyageur , nommé Poncet, rend sa fidélité fort suspecte ; a cause de cela
a arp j ee a propos de le citer en ce qui regarde Yeucharistie. C'est ce que le P. de Brunn’a
P servé. Voy. sur ce Poncet Pees lettres qui sonta la fin de la Relation du P. Lobo.
(c) Dissertat. de Yabbé le Grand , a lasuite du Voyage du P. Lobo. ae