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SUR LA RELIGION DES GRECS. Bt
» nable hérésiarque et apostat, qui'a séduit , parsa doctrine, une infinité de
» personnes. Au reste, onne doit pas étre surpris de voirun Grec s’emporter
» si fortement contre les Protestans, ni inférer de 1a que ce sermon lui ait
» été suggéré par quelque moine Latin ennemi des'Protestans. Ceux qui
»°savent ce qui s'est passé a Constantinople: sous lé patriarcat de Cyrille,
» grand fauteur des Protestans, et qui attira a ce parti la plusieurs évéques ,
» prétres et moines, ne seront point étonnés de ces invectives de Cortacius,
> qui étaient alors de’saison.
y
» Je ne'crois pas qu’aprés cela MonsieurSmith ose dire qu'il ne se trouve.
» gueres d’auteurs ‘qui se soient ‘servis du mot zetecioos, A Vimitation de
» Gabriel de Philadelphie. On aura plus ‘de raison de dire qwil y en a fort
» peu qui ne s’en soient servis depuis cé tems-la; et, si j’avais été assez heu-
» reux que d’avoir fait un voyage dans le Levant, aussi bien que Monsieur
~» Smith, je pourrais en fournir un plus grand nombre, et en faire part au
>“ public. rs
'»' Mais les deux synodes, tenus 4 Constantinople; contre Cyrille’ Lucar
> ‘ne ‘font point ‘mention , dit‘M. Smith, du mot pet#eloois; d’ou il infére
» quils s’en sont abstenus exprés , pour ne pas'favoriser une nouveauté. On
» ne peut rien voir de plus mal fondé que cette objection, et il ne faut qu'un
»' peu de sens commun pour en découvrir la fausseté. Il s'agit dans ces deux
» synodes de condamner les propositions hérétiques avancées par~ Cy-
» rille sous le nom de I’Eglise Orientale. Ainsi ces deux synodes se conten-
» tent de rapporter les propositions de Cyrille selon ses termes méme, et
» de les anathématiser. Si Cyrille s’était servi, daris sa prétendue confession
» de foi > du terme Meteiogss sles évéques de ces deux couciles n’auraient
> pas manqué de .s’en.servir, Voici.les termes du (a) premier synode: tenu
» sous Cyrille de Berhée, en 1638..(6) Anathéme a Cyrille, qui enseigné
(d) On doit'lire'ce qu’a écrit Claude sur la supposition (selon lui) de ces deux Synodes
liyre 3 chap. XII de la Réponse a la perpétuité , etc. Le moins qu'on ptiisse dire de ses -rai-.
sons est quelles sont. fort brillantes. Pour le sieur Aymon, il traite ces Synodes d’assémblées
de ‘fourbes , que. Pignorance et la mauvaise foi a forcé de se contredire. C'est Parthenius ,
patriarche de Constantinople, qui 2 forgé tout seul les décrets du Synode de Moldavie’ 2,
Constantinople, et les a fait approuver aveuglément sans réplique et sans exameh , A Jassy
en Moldavie.’ 1 ne traite ‘pas mieux le concile’ de ‘Constantinople assemblé par Cyrille de
Berhee. | — . :
‘(a) Le sieur Aymon appelle cet anathéme le plus anticlirétien de tous les anathémes. If
tache'de le rendre absurde’ par des raisonnemens assez extraordinaires, Voici.coimme, il ar-
gumente. Les Grecs latinisés et les papistes eux-mémes disent que ‘cé que les yeux: décou-
vrent..... Cest les véritables accidens du pain et du vin et non pas le corps de J.-C. Or Cyrille
n’a dit que cela, donc l’anathéme est injuste ; i est Péffet de Vanimosité, de la fureur, de la
folie, de Layeuglement des Grecs de Constantinople. Si les Grecs ont su'ce guwils disaient, ils
ont prétendu que le pain eucharistique n’est appelé le corps de J.-C. que dans un sens figure ,
puisquwils disent formellement que ce qu’on voit des yeux corporels eit le propre corps de J.-
C. Les papistes et ceux qui croyent limpanation , ou la présence réelle , conviennent également
que la....:. chair et le...... sang de J.-C. ne sont pas visibles dans les symboles...... de
feucharistie. Il faut donc que ceux qui disent que cé quils voient des yeux du corps et ce gu’ils.
touchent de leurs mains.....i..... est le corps et de J.-C., entendent quelque chose de-bien
différent de ce corps crucifié et rompu, eic. Le St, Aymon conclut par une espéce’ de di-
lemme : ou les grecs qui ont composé les décrets du pynodel de Constantinople ne croydient
point la transmutation, ot, sils Vont crue, ¢’étaient des grecs latinisés’ mal instruits des... .
sentimens de (&glise romainé sur cé dogme, qui ont érié que, pour faire plaisir’, il faliait
dire...,... que non-seulement le pain eucharistique était changé au propre corps de J.-C.
mais'qu’on voyait ce méme corps des yeux miatériels, sans quil fat couvert daucun voile dis
accidens de ce pain, etc. . . feos .