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sn egal dna a
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Cliché J. Fabre (Marseille).
Le Ror (M. Dufour)
LA BELLE AU BOIS DORMANT
LE THEATRE
ches harmoni-
ques ne nui-
sent ni 4 l’ins-
piration, niau
développe-
ment mélodi-
que. En un
mot, lceuvre,
dans’ son en-
semble, mérite
des éloges, et
le succés obte-
nu par M. Sil-
yersurlascéne
du Théatre de
Marseille est
une nouvelle
affirmation du
talent de ce
compositeur.
Quantalin-
terprétation,
elle fut de
tout premier
ordre: Mada-
me Bréjean-
Silver, de
mot des au-
teurs du livret?
Tous les Pari-
siens connais-
sent Michel
Carré et son
Enfant prodi-
gue qui leur
est revenu
aprés un 1our
du monde de
plus de trois
cent soixante-
cing représen-
tations; dire
qu’il a fait
Bouton dor
avec Gabriel
Pierné, Pour
etre aimée
avec Xanrof,
et l’Héte, et
Muguette, et
Mademoiselle
Pygmalion, et
Cogne dur,
c'est rappeler
des succés
Cliché J. Fubre (Marseille).
parxant: (M, Chalmin)
LA BELLE AU BOIS DORMANT
l'Opéra-Comique, dans le double réle de la Reine et de la
Princesse Aurore, a fait une création inoubliable.
rendre, avec une force d’expres-
sion bien intime, toute lavaleur
musicale de l’ceuvre que son
mari vient de dédiera son talent
Madame J. Passama, dans la
farouche fée Urgéle, a su don-
neraurole un relief accusé, et sa
beauté sévére, jointe & sa voix
sonore et grave, a trouvé plus
d'un admirateur. Mesdames de
Very, enaccorte Jacotte, R. Via-
las, en page déluré et bien chan-
tant; Marie Girard, trés gra-
cieuse enfée Primevére, et Hen-
riette Gérald, dans le rédle de
dame Gudule, ont été, dans
cette créalion, les dignes inter-
prétes de l'ceuvre de M. Silver.
M. Cornubert a incarné un
chevalier errant et un Prince
Charmantsympathique d’aspect
et de voix. MM. Dufour, dont
la voix généreuse préte sa belle
sonorité aux nobles paroles du
Roi; Chalmin, parfait dans
Barnabé; Danse, plein de brio
dans le role du Grand Séné-
chal, méritent aussi des éloges.
Le ballet, du plus féerique
effet, admirablement réglé par
M. Natta et dansé avec grace
par Mesdemoiselles Porro, Ghi-
baudi et Bigotti, a été un en-
chantement.
Et n’est-ce pas justice aprés
avoir ainsi rendu hommage a
tous les interprétes de dire un
Elle a su
dont le souvenir est dans toutes les mémoires.
M. Paul Collin, son collaborateur, est un poéte fort apprécié
ee
Be ee ant aan teen
Cliché J. Fabre (Marseille).
LA B.
GRAND-THEA
M.
NATTA
mille ANTONIETTA PORRO
E AU BOIS DORMANT (Ballet)
TRE MUNICIPAL DE MAKSEILLE
quia publié quantité de volu-
mes : Musique de chambre, Glas
et Carillons, Du grave au doux,
les Heures paisibles, Fleurs de
Givre; qui a collaboré avec
Massenet pour Narcisse et le
Poéme d’octobre; avec César
Franck pour Rebecca; avec
Théodore Dubois pour Proser-
pine; avec Maréchal pour
l'Etoile, le Miracle de Naim,
l'Eternel Chemin; avec Ch.
Lefebvre pour Judith, Elva,
Melka; avec G. Fauré pour la
Naissance de Vénus; avec Paul
Puget, Coquard, Salvayre, René
de Boisdeffre, L. de Maupeou...
jen passe et non des moins
illustres. Authéatre, cette Hedda
écriteen collaboration avec Paul
Ferrier, pour les paroles, et Fer-
nand Le Borne, pour la mu-
sique, dont la représentation a
Milan obtint un si :
dont le Théatre rendit compte
en 1898.
Ce nest que justice de signa-
ler & présent, avec Ja Belle au
Bois dormant, un de ces essais
heureux de décentralisation
artistique qui, de Rouen a Mar-
seille et de Bordeaux & Lyon,
prouvent la vitalité scénique de
tous les grands centres frangais.
LUCIEN FRONSAC,
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