Activate Javascript or update your browser for the full Digital Library experience.
Previous Page
–
Next Page
OCR
2
5 ets
22
giature le plus élégant et le plus recherché des environs de
New-York; Ices ‘hotels et les villas l’ont envahi tout entier, et
Georgiancourt, la villaque M. George Jay Gould a fait construire
sous la direction de Mr. Bruce Price, y est, sans contredit, la
plus remarquée. A lextérieur, c’est une intéressante reconsti-
tution du style colonial en usage sous les Georges, ct, pour les
installations intérieures, elle Pemporte sur Ies plus modernes ct
les plus luxueux des chateaux. Un vaste batiment annexe est
spécialement aménagé pour tous Ies genres de sports. et.ren-
ferme, sous le méme voit, une piste aussi vaste que l’ancien
Hippodrome de Paris. A ces constructions va s’ajouter bien-
LE THEATRE .
tot un théatre construit selon les idées les plus neuves, avec
tous les dégagements et tous les accessoires nécessaires, Mais,
en attendant son achévement, ila fallu, pour la représentation
du 18 décembre dernier, se contenter, dans les communs,
une jolie salle provisoire, contenant au large les cent invités
qu’avait amenés de New-York un train spécial, et qu’attendait
d’abord un merveilleux diner.
Cette salle de spectacle était tendue d’étoffe rouge rehaussée
d'or; un orchestre de vingt-cing musiciens, dirigés par Lucius
Hosmer, se dissimulait dans un angle, derriére des palmiers,
laissant 4 tous les invités entire vue du théatre; quant a la
ae
aN
s
as
we ve
+ seal u
SUppe a eh
‘od « as A
. ¥ 5 Wh “ aa
: pte i Leesa yg
: x * Poa ES
t < - 68 ; he
ae te ay prs
% few Bey
v * Fi
Qo
Felten OK
~ oe
Cliché Ryvon New-York}. ISABEL (Mrs. Gould)
mise en scene, il suffit de regarder nos gravures pour constater
avec quel luxe, quelle’ précision et quelle minutie de détails,
elle avait é1é réglée. :
On joua trois saynétes : deux d’auteurs américains, une
d'un auteur anglais. -
The Twilight of the God, « le Crépuscule dun Dieu» ou
« les Derniers Rayons d'un Dieu », ou, si Von préfere, « Un
Dieu a son déclin », la seule de ces pieces ot pardt Mrs. George
Jay Gould, est lccuvre d'une jeune élégante de New-York et
de New-Port, Mrs. Edward Warthon (jadis Miss Edith Jones),
auteur déja connu et apprécié de poésies et d'études sur les
beaux-arts. C’est une agréable variation, sur le theme habituel,
a trois personnages : le mari, homme du monde, de fort jolie
tournure, John Oberville (Mr. Putnam); la. femme, Isabel
(Mrs. Gould), et l’autre, Vinévitable ami, Lucius Warland
THE TWILIGHT OF THE GOD
UN VALET DE PIED
(Mr. Avert Wendell). The Tuvilight of the God avait paru
d’abord dans un recueil de courtes histoires, publiées en forme
de livre sous le titre: The Greater Inclination, mais n’avait
jamais été mis 4 la scéne. Il y avait donc 14 une difliculté de
plus, mais résolue avec quelle habileté! Pour répéter l’expres-
sion unanime, que nous transmet un des journaux Jes plus lus
de New-York, « Mrs. Gould fut trouvée aussi délicicuse
qu’aux anciens jours du Daily’s », La perfection de sa diction
ct de son jeu provoqua-des applaudissements sans fin ct un
enthousiasme ott ses admirateurs oubliaicnt qwils étaient ses
invités. Sa robe de maison, de crépe de Chine broché bleu tur-
quoise, cut sa‘part des succes, ct -I’on s’accorda a trouver la
toilette presque aussi charmante que celle qui la portait.
A Pair of Lunatics (Une Paire de Fous), de W. R. Walkes,
qu’avaient joué-d’abord Miss Bijou Fernandez (She) ct