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1;E.SIi-2Cl%Ei':DE' IOJVDRES .
tions dedasfoule etfcellesgde 'la;police.,L’une et
l’autre se lieurtaient hrutalement;
'D7a’b0rd;on n’entendit”que des eris, mais bientot
lesdpistolets automatiquesu partirent tout seuls.
‘ On sait avec quelle soudziineto ce genre d?armes
re’pe':tition a rernplace‘ l’antique revolver!
-?'-‘A‘ has Dupont-D‘urand.!=A.l)as les traitres!
'Vive l’Ari 2000 ! criaientles-entraineurs. '
- Retirez-vous !=Dispersez-vous! ordonnaient
llessergents de Ville, ou IlOLlSx‘8ll0I1S tirer,
J ‘- Pas avant nous”!‘hurlaient‘les energumenes,
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C’etait‘la cha ge des motocyclettes et des auto-
mobiles de polieie-qui connnengait: '
. Une sonnerie de elairons l’avai.tv annoncee non
loin do nous, ainsi.que la Voix fluette d’un.com-'
missaire ceint do son,.ocl1arpe’. V p ,[ e -
’Al0rs, au lieu des elxevauxipuissants dc la gdrde
1-Iopublieaine ou des cuirassiers, quiiproniienerent
si longtemps leurs croupes it travers les revolutions
parisiennes, nous vimes douze automobiles arriver
51 fond do train, craehuut les balles de Ieurs canons-
browning, aveuglant des fen); de leurs projecteurs
.“M7V
‘HM ’r4W
‘ 11 y‘ eul. un moment d’iz'mlesci'i zible. terre'iu', ‘car la mlice tirait sur la 01116 11:‘ sc re liail en voci Eranl. '
, . P I 7
. , ,
toujours heureux do popusser au desordre, meme au
prix de leur peau. V
M Ce fut un vacarme rapide, un clue, clac, de biillesh
W q'ui s’elancerent dans toutes les direetions,- frap-
pant lesuns, ovitant les autres. ‘ L
‘ Bref, 11 y’ eut un momentd’indesoriptible terreur,
ear la police limit aussi et tout le monde fuyaitv
V vers le fau1)ourg.. J ‘ ‘ -
Hommes et, femmes, pele-mole, so repliaient en
vociferant. Nombre.d’entre‘ eux envoyaient dos
halles 'au hasard, dansle tas (les quatreeents
solilats quiles repoussaient,‘l’arme au poing.
Nous ex-runes qucgla. force publique allait, Gtre
deibordee, lorsque tout ii coup, uuvgrondement
sinislre se [it entendre,; avec des Ilaletements
bizarres, des beuglements do tuureaux irrites.
La terro tremblait, comme si elle exit porte 1’elfort
do pieces dc canon lanceesfi loute vitcsse.
la foule hesitante,’Iinalexncnt desagregee, en fuite
par toutes les rues iqui avoisinent'laplace, avec
do grandscris d’efTroi. . I
’ Plusde cent personnes toml)<‘3rent,‘z‘1 notre vue,
sous les roues des voitures et des molooyclettes.
Nous restions 1&1, pres du tI1e:it1'e de la bataille,
mais tout do meme en 1'et1'ait,’au long d’un trottoir.
La position me parut daiigereuse,ear1es projec-
tiles sifflaient au-dessus denos t<3tes,tir6sz1u haszird
par les deux partis. ' " .
Une h'abi1e>eonversion (les voitures dc police
nous isola. ' '
L’olIicier.de‘paix qui les commandait, intx-igmni
’ par notre presence, so preparait 51 nous lirer dcssus,
lorsque je Pappelai par son nom. 11 detail. de-mes
amis, comme quiconque :1 Paris detenait une pm‘-
celle de Pautorite municipale.
- Comment, e’est mus!
rt.