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CONTENUES DANS CE VOLUME.
CRAP. XII. De; Superstitions qui regardent Iaforme Fag. H
. dos Ordresi Furizne des Ordrcs Majeurs at Mi-
neurs dans l’Eglise Latine. ll :1’): a dans l‘EgIise
Grecquerqu’une seulevet meme forine pour l’ordi-
nalion desDiacres,'des Pretres etdcs Eveques;mais
elle nekddbserve ‘pas 'dans'l’ordin.1tion dcs Sou-
di:icres;De-'qnelle -maniere ils sont ordonnes. La
' farizne de lenr ordination el de cellc ‘Lies 'Lecteur's
est de’pre'cntoire. Sentiment particulicr de Gabriel
die Philadelphia sur la forme de l’-ordination. Un ‘
Eveque Crec sernit superstitienx‘s‘il se servait de
cette formc. Autres superstitions sur la forme de
l’Ordre. Ces paroles [Ii nomine l)oIm'ni', on In no-
mine Patris, etc.-qui se disent is la fin des form:-s
de l’ordination, ne soul pas esseiitielles.
Ciur. IV. Du mm: des Ordirintions. II a des
ten-is destinds pour les Ordiixations parmi es Ln-
tins. .Les Eveques Grecs rles peuvent faire tous les
jnurs quand ils celelxrent lcs divins Mysteres. En
Occident on n’urdonne les Eveques que Ie Di-
manche. On oonferait autrefois les Ordres ces
jours-la, et -le Pape seul y peut faire des Sou-
diacres, quoiqu‘il ii’ en fasse pas. On ue fait
point d’Ordination le Samedi de la Pentecote, iii
9 jour de la Dedicate des Eglises et des aritels.
On n’en fait qu’anx -Same is des Qualre-terns, de
la Passion at de Paques, A moins qu’on n’ait une
dis ense du Pape. Un choisissait autrefois plutbt
certains Sameclis que les autres pour les Ordina-
tions. ll n’y a nulle superstition 2. les faire aux
jours qu‘on les fait,‘parce qua Pliglise teveut
ainsi. ' 49;
43)
‘Cinir. V. De: Superstitions qui regardent I135 I111‘-
nixtres del’0rz1re. Le Miuistre orclinaire de l‘Ord‘re
c’est l’Eveque. Les Ordinations d’un Eveqne qni
nc iserait point baptise seraient sup-erstitieuses
aussi bien que celles d’une femmc, qin ayant de'-
guise’ son sexe, se serait fait Ev" ne, on qui aurait
1.-r.viife're' lesk Ordres sans ise de'gliIser.Les l’e’puz-iens
faisaient les femmes Eveque-s.et Pretres. 0rd:na--
‘lions irregulieres‘etdsuperstiltieusez d on Eveque
ui Ae Contenterait e aire es cur monies neces.
(slziires, et qui ferait prononcerla formo parnneautre
personne. Regleinent du deuxieuie Concile do So’-
ville sur cela. 49
Ciur. VI. Des Superslilions qui regardent [es
persorines qui peuvem receifair lei‘ Ordres. L':lge
qu’il faut avoir pour recevoir les Ordres dans IE-
Iised’Orient et dans celle d‘Occidcnt. Bnlle abu.
five des Cluniciens pour Page des Ordinans de
leur Congregation. Heresie es Pepuzieus, qui
faisaient les femmes Evoques et Prctres. Le Sa'cer-
doce n’a pas e'tti etabli pour Ies fcmines. La samte
Vierge , quoique plus excellente que ‘tous les
Apfitresl, n'en a pas e’te revetue , non plus que les
Diaconistes. Quelles lflfilenl lcurs furiotions. ,Deux
Sacerdoces dans l’l5glise, l’un interreur, laulre
‘ exte'rieur. Superstition des Coplites qui dounentla
Tonsure, leslquatre Qrdres Miueurs, le S.oI.I-dt.‘l-
conatet le Diaconat a leurs enfans all-SS1-(Oi aprcs
leur Bapleme. Autrefois on engagenit les eufans
dans la Clericature. Sulzerstilion des Maromles
iii conferent le Sou-dinconat a desenfausde5 on
ile6ans. Deux Tonsures parmi lesGrei:s,dont l'l y
ena une superilue. Privilege des Al>l:c'sde coliflercr
la Tonsure et les quatre Ordres Mineurs :1 leu rs Re-
ligieux- quel il est dans]’E%lise Grccque etdan:
7 , . I
L’E lise Latine. Quel est ce in des Chorevv.-que‘5
ct es Archipretres dans l’Eglise Grecque cf
cet e’ ard. Fang culte des Eccldsiastiques qui
feraientles fonctionsde Ieurs Ordres etant-exyc'om-
munies, SllSPEDS‘]gll‘ll]i.el;ii-IE, etlde‘::1L-ux (Ill: n etzfilnt
point ordonnesl retres isent a, . csse e con cs-
sent. Peines decerneespcrontre eux par les Con-
ciles et par les Pa[I95- ‘ xx
LIVRE DIVXIEME.
496
Drs SUPERSTITIDNS Q11] REGARDENT LE lthiuioz. 499
(Hill! 1. Des Superstitions qui precedent Ie Ma-
iiage. Ces superstitions procedentdetrois sources;
de la curiosite, delabrutalite etdel’avarice. Divers
exemples de celles qui precedent dela curiosite. V
F1155 se rap orlenta la vaine observance et a
divination ides e've'nemens on rencontresp W55‘ .
men que la prarlque de se faire dire sa boune
aventure pour savoir.qui l’on epousera , et SI
scra heureux en Manage. Observances su ersl
tieuses desBraininespourleursltlariages.Exeinp es
Tome XII. - 2'. des Supcrst.
des Folios supcrstitieuses oi‘: la brutzilite’ engage
quelqiit-fois les personnes iii veulcnt so marirr;
et dos philu-cs ou des ma eiiees ainoureux dont
on se sert our se faire aimer. On n’e'p.-irgne pas
meme Ics clioscs les plus sacrees pour y parvenir.
L'avarii:c portrquelquefais :3 de semblables extra-
vagances; mais Dieu ne favorise pas de sea ‘graces
ces sortcs Ll’allEances qui ac font par des motifs in-
ttfresses.
CRAP. 11. De: SupersIz'1i'on: qui‘ regardenl Ie: Fian-
pailles. Les Fiangailles ue son! as de Pessence
du Mariage. Elles se doivent faire dans les Eglises
Paroissiales et en presence desCures. Onles omet
en bien des Dioceses de Languedoc, et pourquoi?
Superstition de cenx ui ne lt-s,cc'l'el:rentp:u, elde
ceux qui les celebrentdans les Eglises Paroissiales.
Defenses de iiancer dans les cabarets, deiianccret
d'e'pouser en un meinejour. LesGrecsne’anrnoins
finngnient autrefois et fiangent encoreai3'ourd'liui
en un meinejour. Cestitrcsuperstitieux evouloir
nude nc pas vouloir iiancer a certain: juurs. Inso-
lences qui se commettent aux J 'lIes, ‘condem-
nees par les Synodes et par le: Rituals de divers
Dioceses. ll n‘est pas perrnis de (‘lancer la nuit.
Vaines olisermiices, observances dos e've'nemen:
et faux culte des fiance's. C’est une superstition
sacrilegede fiancer quand on est ivre. Prati ue de
faire lioire lcs fiance’s apres les Hangailles, autorisee
par le Ilituel de Peri ueux de 1556. Affecterde ne
pas se lrouver 5 l'Eg ise lorsqn'on publie It-s ban:
de son mariage, c’est ou une some home, ou une
vraie superstition.
Can. 111. De: Sn erstilions qua’ regarilenl le (em:
(12 ce'le’l)rcr Ie Igariage. Observer in jmirs et les
mois hcureux ou mallieureux, pour la celebra-
tion des Mariages , c'est une superstition el un
resle du Paganisme. Les Perses, les Grecs , les Ro-
mains, Ics Bramines etles autres Paiexu e'(aient
sttaclies .5 cctte vaine pratique. Elle est condamnee
arles Peres, les Conciles , et'les Statuls Syno-
gaux de plusieurs Dioceses. L’Eglise est inca able
detomber dans cette superstition, quoiqu’el e de-
feude de celebrer des noces en certains terns do
l'anne'e. Raisous qu’elle a was de faire cette de'<
Tense. Pourquoi on ne.doit point se ma-fler les
jours dc jeunes. ll n‘est pas plutotpermis de le
faire lejour de Saint-Joseph, que toutautre iour
dn Can‘; ue. Pourquoi les uoces defendues lcs Di-
manches et les Fete: clibmees. Cest un abus con-
damue par 1' .glise, de se marier qnelques fours
devautl’Avent,et de faire pies uoces le premier
Dimnnclie de l’Avent.
Crnr. IV. Dc: 5upt.'rsIi'ti'ans Em‘ regardenl la czflt-2
lmilion (Ill llluriage at Ia e'ne':1i'cIion Iruplialc.
5“pc.-glilioiis de ceux qui1‘pousentax'antle oppnvcc
des lizibits ordinaires, ct vont par apres a lluglise
avec dc bcaux habits; de ceux gpi font des ammo;
A la nouvelle maride dans I Lghse; deceux <1"!
pour se priserver des malefices, mettent (in set
dans leurs puclies, ou des sous niarques (inns lours
souliers; uipasseut sousle Crucifix sans le saluer;
ou entre a Iroix et la Ilanniere; quuont com-
merce cnscmlile avaiit leurM-ariage ; out epoupst-nt
la nuit, on -en caclictte; qui font bemr p'usieurs
anneaux, cpxi rnettent l anneau d une certaine nia-
niere, on e laissent lumber en Ie d-onuant, on an
le recevant; 112 ceux qui font dire deg Must’:
seclies; de ccux qui se font battre la tele ou la
plante des picds , e’tant sous la poile;,de ceux qui
font clianter sur les orguesle Credo, l 0 salutans
Iioslia 5: la Messe des epousailles; de ceux qut
font venir des bontlons clans les I-fgliseh 9‘ T“
font tirer des armes A fen dans les Eglises on dans
lcs cimetieres pe ‘ fla celebration es Manages;
tie ceux qiii liattent etinsultent les nouveau? maric's
dang ks Esljses, cu qui exigent d-eux de l argent,
ou quelque autre chose: P0“ l’0“'e-
Can. V. Coritinuatiori du memeisujzl. Divination:
des e'venemi:ns et vaines observairces (in ]our des
noces. Si c’est su erstition dc puriiierles femmes
cc jour-la, at de [Eire boire etman gerles nouvcnux
maries? Cliarivari condamne sous peine d'excoms
munic.-ition par !es Conciles, lesllituels et Ies Ski-
tuts Synodaux de divers D‘I0.C85E5 a “mm” ‘"1
reste du Paganisme et EH18. In1ul'e au .Sacre’rnent.
On pent demander en 1ustioe reparation iniure
contre ccux qui font le Chanvari. Superstitxondu
bouillon, dc Iafricassee ou du pdze de I Elma-
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