Activate Javascript or update your browser for the full Digital Library experience.
Previous Page
–
Next Page
OCR
. ‘=1’ "x
CONTENUES DANS CE VOLUME.
qu’on se confessit toutes Ies fois qne I‘on commu- Fag.
niuit. Avant Ie trcizilnne sieclc In Communion ties
Fnleles a etc’ fixe'c a certaines [Yates solrnnelles. De
pins le treizieme sin".-cle Ia Confession a e'te lixtie Je
meme. Les anciennes Reglcs monastiques ne
parlcnt point flg la Confession sacramentelle des
personues nlrgteuses , niais seulement de cblle
‘I‘Ies coulpesi Saint Benoit n’:-n parle pas non plus
clans Ie 46‘ chapitre de sa Regle, quoi qu‘en dise
Ie P. de Sainle-Martlie. Codegraud, evique dc
Metz , est Ie premier qui ait oI.vli <-5 les Moines de
son E Iise .5 sepconfesser une lgis la sennaine.
Exemp es smgulters cles Confessions frtiqueutes.
Celles des Rellgienx et des Religieuses fixees depuis
Podegrand insqifau Concile cle Trente , Irs unes
51 um: fois e mois, les autres atuus les quinzc
lours , les autres it toutes les st-tnaines, les autres
a den: fois par semaine. Elles se sont r:nuItipIie’es
depuis le Concile de Trente. Ccrtains Laiques se
confessen anssi souvent que les personncs reli.
-gteuses , et quelquefois meme plus souvent. Deux
raisons qui euvent rendre sus ectes de la supers-
titwndu cu te supertlu Ies Con essious freqnuentes.
Refutation de ces deux raisons. Les Abyssins se
oonfessent aussitot qu’ils se sentent coupables dc
guelque geche. Ce qu’on peutjustement blamer
ans les nnfessions f're’qnentes. Diverses circons-
tances dans Iesquelles elles penvent etre supersti.
tieuses; Combien Ia fatniliarile des Cunlesseurs
avec Ieurs Pe'nitt>ntes est dangereuse.
CI-UP. VI. Continuation de la magma matiiare. Im-
pertinente raison des Cnre’s du Diocese de Milan
pour ne se point confess:-r. Le peuiple de Moscoo
Vie, Ies Diacres et les Soudiacres Coplltes ne se
confesseut oint encore au'ourd'hui. Parmi Ies
Greesles holinmes mariels se imnfessaient autrrfois
en mime -tems que lcurs femmes, at aux memes
Confcsseurs; etlcs Gentilsslmmnies, non plusque
Ies antres parsonnes de consideration . ne se con-
fessent qn‘une, (leux, trois on quatre fois par an.
Les Eveques et les Pretres de Grece, comme ceux
dellloscovie, ne se confesscnt presque jamais.
Les Cophtes ne se5conl'essent point qu’ils n'aient
viii tans ou environ. Divers examples des Con-
fessions faites en presence de plnsieurs persounes
on 2. plusieurs pt-rsonnes tout a In fois. Ce: Con-
fessions n’etaient point su erstitieusex. Si saint
Basile approuve ue Ies Re [git-uses se confessent
aux Snperienres e Ieurs Monasteres, en presence
do Ieurs Abbesses? Un Jacobin , Parisien , nonmnf
Jllaftre Robert, tenant la main surla tete d‘une
ersonne, lui faisail confesser tout ce qu'il vou-
ait. Cette Confession e’tait superstitieuse.
Cmv. VII. Suite du mfme :ujel- Des Confessions
generales II y en a de deux sortes; Ies unes ne
sont pas sacramentellesg Ies autres le sont. Pour-
quoi Ies premiiaresont cite’ instituees, et quelles
utilites il en revient 5 ceux qm let font? Ces der-
-ni'eres se font an dcs pechles ([113 n"ont jamais e'dt6
panfesses, on e ceux qui ‘ant 61a 61:’ : mans e
uelque manibre et de quelques peches -qu'clles
se fassent, elles n'ont rien dc superstIt.Ienx.cn
elles-mimes. Raisons qu’on allegue an cc‘-ntranre,
et refutation de ces raisons. Les COI1r85S.I0llS gei-
ne'rnIns autorise'es par des ex:-rnples ancrens, par
I'usa'ge do plusieurs Connrefgatm-ns Reliiteuses et
Ecclesiastiques, et par lye temotgnage es Papes
Clement VIII et Urbain VIII. Elles peuventne.',zn-
mains Etre superstitteuses en certain: cas uc I on
1-apporle. Dent chases a consnierer dans .1 pra-
tiquc de ces Confessions. .
Cunt, VIII. Conlinualion du m6me sujet. De plu-
sieurs antres defauts qui peuvenl pendre Ia Lou-
fcssion snperstitlu-use. La Confession des pechqi
veniels n’estpo1nta-bsolument necessatre; mans
seulement do conseil et. de Iuenseance. Elle est
Iouable et avanlageuse en’ Ile-meme our plu-
sienrs raisons, pounu qu elle se fasse 1en- IL“?
"em.iil$332h'iiJiiZfff‘il”‘E1‘3l3fsa‘.3f. ?.l'flfi'.i:i
V $5-elfirrre de Damien, ‘par .Pie'Ii‘r't1a-le-Chacntrelet
par sa1ntBonaventurL-‘ ou aalnt I omas. dos e-
fauls rexifermint plnsxeurs superstitions , out on
' , nom renient. ‘
fa“. lleXa.iSuite de la meme malirlre. Des’ Confes-
sions par signes, par personnes tnterposcesfvt par
e’crit. Si elles sont supershtieuset7 La.Con E55101!
d‘un homme qui saurail parlefy 9‘ 11'-“ “P9,” 3'“
affecterairde se confesser P" 83"" 0“ “6““'
is
b
in
565
Tome X11, ...- 2". des Superst.
ne serait pas sacramentelle, mais superstitieuse.
Exemple d'un Conlelier hypocrite qui voulaitse
confessrr "ainsi our ne pas rompre Ie silence.
La Confession d un mnet on II'une persanne qui
ne sanrait pas la Iangue de son confessenrut-strait
p.-ts. nulle, ni sup:-rstitneuse. Celle d'un penilent
qui st: confesserait ar une personne interpnsefe
pour s'u'parguer Ia lionte de declarer Iui-mi-me
ses c‘che's, serait criminelle et su erstitieusc En
qne scas outpcutse scrvird’inlerpretcs et de signcs
pour se con esser? Trois maniercs de se confvsser
ar ecrit. Exemples de ces sortes de Confes 'ons.
Iildobolde, ewequ.-. deSoissons,etRobert, e’ ‘-que
do, Mans, se confnsserent en cette manierc. Ce
qu on doit in er dc leurs Confessions? Au neu-
viieme sieclg iietait permis, ct cela a aussi e'l6 per.
mls iusqu’au siizcle of: nuns sommes, de se con-
fesser at de dunner l'absolution par lettres, au
moins dans Ies cas tle necessite. Ccla a 616 dc-puis
deffentlu par un Dtfcret de Clement VIII. Senti-
ment particulier de Snares el (Ill P. Thfophile
Raynanld surla Confession faite ar un absent, ct
sur l'aIJsolution donnde a un a sent, dans une
extrivrne necessite.
Gun. X. De: Supersrilians qui rcgardcnt ID45-
solulion. (Test superstition de vouloir recevoir
Ilabsolution 5 chaque peclni que I'on confcsse
de faire confesser ses pe’cI1e's, et d‘en recevoir l':!ui-
solution ar un autre. Eiiemples de la bifDlI9lI-
reuse Li wine et de la mere dc saint. Fierre<Ie-
Venerable sur ce sujct. Si ilans nn danger Evident
on s’e'tait confesse en attendant un bonfesseur, et
gut: ce confesseur etantvenu on cut perdu Pusage
e la parole, on serait en eta! dc recevoir I'aI:so-
Iution? On ne pout, sans snpt-rstition , se con-
fesst-ra un pretre, et demander Palxsolution den
pe'chL‘s qu'on lui a confesses 5 un antrc rt‘-trc. Un
confcsseur devenu muet on qui aurait perdu la
parole en confessant, strait su erstitieux s‘iI Llan-
nait l'aI>soIution par signes. Iliz confesseur Grec
gui so ferait absoudra par un Latin, et un con.
esseur Latin qui sc ferait absoudre par un Grcc,
tomberaient dans la superstition , a‘: mains quela.
necessite neles an cxcuszlt; ce qui arriverait si un
Grec donnait l’absolution dans une forme abso-
Iue ct imperative, et un Latin dons nne forme
deprecatotre. Les Latins out depuis qnelque terns
cessvf de donner Fabsolution dans nne formc de-
pvecatoige,'et commence dc IE don’ner dans une
orme a so ue ct imperative. e u on doit cmire
des dcux Absolutiuns que les Grgcs donnent aux
penitrnsl Si depuis le Decret de Clemtnt VIII il
n’y a point de superstition 51 donner l’aI7soIulion
par Iettres. Gregoire VII en a donne ainsi Ia plu.
sieurs personnes Reponse 5. cc qu'on peut dire
contre ces sortes d‘absolutions.
Can. XI. Des: Superstitions qui regaralenr Ia Sa-
tis izrlian. e cunfrsser une srconde fois des c’-
cIile's dont on fest deja cnnfessc‘, sons preterit:
qu’on n’a pas accampli Ia pe'nilence qui a 61:.‘ en-
jointe. Crmre que la penitence n'est pas bien con-
ditionnee si on no la fail immv'tIi.1tement apriu I1
Confession. Ne vouloir faire de penitence ue
celle qui plait. S’ima iner qu’iI sniiit de satisfaire
5‘: Dieu, sans Eire oh ige de salisfaire au procliaiu
Iorsqu'on I’a offense‘. Se persuaclcr que uantl on
vent travailler tout de Lon A son saIut,i sullit dc‘
raire Ia ptfnilence qui a eleimposee par Ic prelre,
sans en faire d'au1n:, c'est Eire snpcrstitienx. Mai:
c’cst (‘Ire he’re'tirpn- de dire que la penitence con-
sistc nniquement dans Ie cliangvment de vie; el
que Ies satisfhctions qne Jesus-Cltrist a ollrrtes i
son I’i:re pour nos pt’cI1e's sont plus que sntlisantel
out-lei rifacer, sans qu‘il sout besoin que nous
ioignons Ies nlores aux siennes.
LIVRE SEPTIEME.
Du SUPERSTITIDNS Qu nrcnmm-r us: xzvnucmscts.
Cur. I. Sur Ier Im1'uIgencesfaux.re: ou :up;1o:e’e3.
Dicret clu quatriinne Coucile gc‘ne’raI de Latrnn
sous Innocent III touchant lcs Indulfences; il
est regards’ cornme la rigle qu'on oil suivre
(Ian: Ies dispensalions des Indulgences; il con-
damne Ies Indulgrnces indiscretes at superllues,
etilmar ue celles que Ies Eveques penvent ignor-
der el cc Ies que Ios Papes ontpnccoutume (I’nbcors
der. Cc que c’est qulndulgcnce indiscrete ([5114
perllue. Les Indulgences faussupet supposeea soul
.157
545
Pag.
58:
588
59!