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DES PRATIQUES SUPERSTITIEUSES. 3-33
le Canon Omncsjia'elcs, par le Canon illissas ,
le Cganolnb die solemni et par le Canon
uln zu (:56 ran as.
Mziis pour satisfaire Ex cc precepte, ce 1i’est
pas assez d’zissisterde corps seulemcnt iilzi messe,
il fziuty assister avec attention, zivec piele, avec
respect, dans une posture decente, et no pas
croire u'en assistant avec certaincsintentions
et en ol()Iserva'i’it certaines pratiques , on obtienilm
de Dieu plus facilement certziines choses pour
lesquelles ce redoutable sacrifice n’(-stpas etnlili.
. Quelques nouveauxgcasuistes, du nomlire
de ceiix u’on a elle Conzmodes, ont mis cii
questioiiflou, P0l.Il)!?InlCl1X dire, ont decide qii’oii
satisfziit nu recepte ecclesiastique d’emci1dre la
messe les imanches et les folles, 1“. qunnd on
assisle ii une partie d’une mssse dite par uii
rC>lre , et 21 um: ziutre zirtic '1iue autrc messe
Site par un autre pretrerj par cxcin le depuis le
commencement jusqu’z'ila consecration, etdepuis
la consecration jusqu’?a la fin. 2“. Quaud on en-
tend d’abord la (in d’une messe, ct ensuite le
commencement d'une autrc. 5”. Quaud on eli-
tend lusieurs messes tout ii-la-fois, et qu’on
pren de l’une le commencementjusqu’hl’Evan-
gile; dc l’autre, l’Evz1ngile jusquiii la Preface‘;
dc l’z1uti'e, la Preface jusqu‘;'1 1’Or.-iison Donii-
.]liC8le ; dc l’autrc , l'Omisoii Domiuicalc jusqiffi
la fin, ajusxant si bicn ces quaire parties dilI'e-
.I‘Cl1IC les unes aux autres , q11’0I1 el1'C0[1”lpOSC
uiie messe entiere ct complete, qu’on pent noni-
iiicr, avec beaucoup de justice , une iilessc cou-
sue , rapetassefe et rcnlraite. M. Pascal expliquc
’ cettc mcrveilleuse intention et cette admirable
methods: Ifeiitendre la messe , dans une dc ses
Lettres Provinciales (1) , lorsqu’il y fait parler un
‘Tde ces Casuistes. On trouve une chose commode
dams ngtre savnntTurrianus (Selecl.g. 2, d. 16,
club. 7); uQu’onpeut ouirla moitie ’unemesse
d'im pretre, et ensuite une autre moitie d'un
autre; et meme c1u’on pent ou'i'r d’aboi'd la fin
dc Tune, et cnsuite le comiiienccnient il'ui;ie
autrc. Etje yous dirai de plus qii’on apermis
encore d’ou'i‘r deiix nioities de messe en meme
tems de deux diflerens pretres, lorsque l'uii
comrhence la fnesse quand l'autre' en est in
l’el(‘.vati0n, parce qu’0n peut avoir l'ii1tention
ii ccs deux cdtes in la fois, et que deux moities
‘de messes font tine ‘niesse,enti'ere : Duaie me-
dietzzte.s'unam missain constituunt. C’est cc
qu’orit decide nos PP. Bauni (Tr. 6, 9,
p. 512 . (Hurtatlo. dc Sacramento 2 dc Missa ,
(1.5, ifl'.4).Az0rius (p. 1 , l. 7, c. 5, q. 5?.
Escobar (Traci. 1, Ex. ii , n. 73) dans 'e
cliapitre poiirouirla mcsse selonnotre societc.
‘Et vous verrcz lcs conse uen c qu’il en tire
dans ce meme livre (les eilitions dc Lyon des
annecs 1644 at 1646 ch ces lermes : Dc-l:‘i Jo
conclus ue vous poiivcz ouir la 1110550 811
trcs-peu e COI11S;>5l [par excriiple vous feu-
contrcz quatre messes 21 la fois, qui soient
tellenient assorties , qiic quand l’une com-
mence , l’autre soit ii l'Evaiigilc , une autre ii
la Consccration et la dcrniere 2: la Com-
munion. )1
Mais sans avoir egai-d aux decisions de' ces
casuistcs reiitrayeurs de messes , on ne s’eloi-
a
522:3:::::su.,,:.,,g=y:‘:ss'.yzas'u
venit cammunione privari. Le canon. lilissas ne piirle pa:
moins re’ci:e'men1; Missas die pnminico saeculanbus to-
135 an in: speciali ordinc Apraccipimiis : ita iit ante bend-
dictionem sacerdotis egreili pqpulili 110" P”35“m“' Q“"d
si fecei-int, ab episcopo publice csnfundallluh
(i) C’estl:i 9', sur la Eu,
gncin point do In vtiriie" , quuiid oii ilim qiic l(‘lIL‘
niethode est superstiticusc ct qtfullc 1'zivoi‘ise
l'i'iidevotion dc ceux qui ne ‘u'(3UlCIll. que les
plus courtcs messes, ct qui ii’eiiteiideiit la niessc
qiic par iiitiiiiisrc d':1cquit, ct pour sauvcr quel-
qiies ilcliors at qiielques appareuccs.
lll. Du tems dc (gcrson , il y avail uii redi-
cnteiir qui disait que le joiir qu'oii eiiteiitiiiit la.
mcsse, on iie devenuit point ziveugle, U11 iic
iiioiirmit point de niort suliitc , on no iiiaiiquziit
point de sulisistaiice, on iic vicillissuit point;
dans le toms qii'oii l'eiitcn-liiit. Gersoii (2) s'i:s.t
doiiiie la pciiie dc !‘(:‘fl1l(3l‘CCSll2lP(’X'llllCIlt:cs ega-
lenient )'lLllClllCS et siipcrslitieuses; iiiuis elles iie
nieritaieiit pas de l’c‘-lre , et il siillisziit dc lcs rup-
purter pour en faire Voir l':ilisiii'ditt':. I
IV. ll s'est troiive aulrelbis dcs prdtrcs ct dos
prelats , assez mal iiistrnits de leiirs (lcvoirs,
qui ne celebrant la sriiiitc nicsse quc quzilrc fuis
l'aiii1ee tout nu Plus , s’iiiiaginaient qii’ils n'emiciit
iiullement obliges de Yeiitcndre lcs fours qu’ils
no. la ctilebinicnt pas. Cettc iiiizigiiiation emit
fuusse et superslitieuse s’il en fut jziiiiziis; et lc
qiiiitricme Uoiicile dc Lntmii (5). sons limo-
cent III, -en i215, la dctend exprcssenieiit,
sous peiue de suspense.
V. ll y aumit dc la superstition 31 no vouloir
point eiilendre des messes ii moins qu'0ii y dit
l'Evaiigilc dc saint Jean In principio era! Ver-
biurz, etc., ct qu’clles iie fusscut 0u dc la Tri-
nitL': on de saint Michel. Cest iieanmoins Cc quo‘
pratiquaieut cei'taiiisln‘i'ques,etpai'1iculiei'cment
certaiiics femmes , du teins ilu Concile do Sul-
gcnstzid (4), en 1021, dams la pcnsec que, pai-
ce moycn , clles dcvinemieiit plus facilcincntlcs
choses qu’elles voudraient savoir. Muis cc Cou-
cile condamne ceite folio. '
VI. Ce scrziit une superstition du cultc su-
perflu , de la vaine oliservziiice , dc lliliservance
des choses sacrees, dc Li divination dcs r5veiic-
meusuurencontres, et dc Yoliscrvaiice des szintes,
de croire, qu’en se tenant le niciiton , qu’cn
en1endantl’l:.'vangile assis, qu’en tenant la main
droite croise'e sur la gauche , ou la main gauclie
croisc'e sur la droiie , qu’en tenant uii genou en
terre ct l'auti'e elcve' , ct qu’cn se fruuaiit lc
visage &)C11l.laIlI la messe ou pendant qiielque
partie e lzi messe, on sera gueri ou preserve
de certains maux on do certainc-s terreurs, ct
E;u’on sziura ce quiai'rivera:'icei'taiiies personnes
’qui voyagent ou qui out entrcpris ccrtaines
Cll0S65.
VII. C'en semit aussi une do In vxiinc obser-
saiice et de l'ol)serv:mcc dcs choses sar,i'e'cs de
faire difliculte d’entendi-cln messe ii moins qu'clle
no [fit dite par un pretrc qui eiiit 111-1 uoni p;irti-
culier, par cxemple qui s‘appcl;lt Jean , Pierre
(2) Opusc. adirers. quemdam conciomit. 4 , p. oper.‘
(3) Can. i7 ct rcferlui‘ cap. Dolentes, dc ct-lel:rnt.'
Miss.-ii-.1. 3. DCCr6i3l.-1l[.‘[.I . : nut at alii(dI"'F9 U’""I5)
qui missarum solemnia vix cclebrant qualer in anno ., at
(quail detcrius csl) int:-ressc Colllentulllz etc. “I96 Igllur
et similia sub paziia suspcnsionis penilns inliiliemus.
(4) En cc: Iermcs: C. it) et refert. e. Quidam, dc
tclcbr, miss. Quiaam. Laicoruin , ct inaxime‘ matron;-,
habent in coiisuetucline, ut pct; singiilos dies audiaut
Evaugelium , In prinripio erfif erbum , et missas pecu-
jfarcs, hoc est, de snncta '1-rinilale, vel de sancto Mi-
chaele : el idea sancilum est in eodein Concilio ut lioc ul-
(ei-ii‘is non fiat, nisi siio -lcinpore , 8lVlJ!Sl iiliquis fidcliunm
autlire-velit pro reverciilia sanctm Trinitalis, non pro ali-
ua divinalione : et sn.-'oluc-rinl ul sibi missce cantentur
ile codem die aucliant missas,vcl pro salute vivoriiin,aut
pro defunctis.
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