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“MAR Sram paris.° s- ans
SEILLE »NICE+ VICHY: AIX-LE! oO
Dae KOOose*
monté par M, Vizentini au Lyrique, lorsque le Lyrique
sombra
Depuis, on n’entendit plus parler | des Contes d’Hoff-
mann, Aue Jac eques Offenbach voyait ‘et revoyait sans
wau 18 mai 1879, soir ot le compositeur fit
entendre des fragments de cette ceuvre tant aimée, dans
son appartement du 8, boulevard des Capucines. Cette
soirée tut, entre autres, mémorable : tout ce que Paris
comptait de notabilités était 12 et ne fut quw’un long
triomphe
Aprés- la chanson la Tourterelle, merveilleusement
chantée par Mme Franck- -Duvernoy,. Albert Wolff, au
comble de l’enthousiasme, s’écria au compositeur ravi:
— Bravo, jeune homme!
L’efiet de cette audition fut énorme, et Carvalho, qui
était parmi Vassistance, proposa alors de monter Jes
Contes salle Favart.
Les Contes @' Hoffmann étaient done recus 4 ?Opéra-
Comique il fallait s’occuper maintenant de la distribu-
tion.
ac, qui venait de débuter dune facon éclatante,
combine tout désigné pour créer Hoffmann, et le .com-
positeur n’hésita pas 4 transformer pour ténor’ ce role
primitivement destiné 4 un baryton : 2M, Bouhy; Taskin
conseryerait le personnage qu’il avait présenté aux in-
vités du boulevard des ‘Capucines. Pour le quadruple
role d’Olympia, d’Antonia, de Giuletta et de Stella,
quelle artiste allait-on choisir ?
Jacques Offenbach, qui avait assisté A une représet-
tation de VEtoile du Nord, désigna Mlle Adéle Isaac.
Talazac dans Hoffmann; “Laskin, le docteur Miracle;
MM. Belhomme, Grivot, ‘Gourdon, Chenneviére e€
SUCCURSALE S:
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Ames Adéle Isaac, Marguerite Ulgade; “Miles ‘Dupuis
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f occhestre de M. Danbé, dit cucore le chroniqueur,
complétait le magnifique ensemble, e t quand, aux cris
unanimes de la salle, le rideau se eleva, “apres le .der-
nier acte, le nom du Maitre fut salué par une ovation
touchante.
« Aprés les Contes d’Hoffmann, le nom de Jacques
Offenbach, déja si populaire, se trouve grandi, et aux
feux brillants de sa renominée — ainsi se terminait la
critique de M. Vitti — se méle un rayon de ¢ loire. »
La soirée si brillante du to février fut suivie ‘de bien
autres, puisqu’on joua louvrage ror fois en 1881,
12 fois en 1882, 3 fois en 1884. Les Contes a’ Hoffmann
furent repris le 24 ¢ décembre 1885. Si Von joint a ce
nombre de représentations les 15 représentations de
1886, on arrive au chiffre de 131, qui résume la carriére
des Contes d’Hoffmann ala salle Favart.
epuis, les Contes attendaient leur résurrection a leur
’ berceau de la salle Favar
Il semble bien, en Sct, que ce soit par coquetterie
que M. Albert Carré ait attendu jusqu’a ce jour pour
reprendre les Contes d’Hoffmann, ces Contes qui lui
appartenaient, dont il fait pourtant une ceuvre now-
velle, contribuant ainsi, par sa collaboration si pré-
cieuse, A l’apothéose de l’auteur d’Orphée et de la Chan-
son de Fortunio.
Avec sa mise en scéne somptueuse, ses admirables dé-
cors de Jusseaume, ses éclatants costumes, son or-
chestre, sous la remarquable direction de M. Albert
Wolff, et surtout avec son incomparable distribution,
le directeur de la salle Favart a présenté une ceuvre
neuve aux Parisiens, puisqwil rétablit pour eux Tacte
de Venise, qui n’a jamais été représenté 4 Paris.
Et, cette fois-ci, M. Albert Carré sera tout seul res-
ponsable de V’émotion bien vive et bien naturelle ;des
enfants de Jacques Offenbach : c’est lui qui, aura pro-
voquée chez les filles du compositeur qui lui expriment
ici publiquement leur gratitude et toute leur recona
Sance, par Vorgane de celui qui ose A peine mettre
son nom au bas de ces trop longues lignes.
Jacques BRINDEJONT-OFFENBACH,
Ms HARTOG J:
5, Rue des Capucines
IMITA TIONS PARFAITES
DE LA. PERLE FINE. |
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