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LE THEATRE 23
et le mauvais motif son adorable cousine,, Madame d’Orlan.
Il Vimplore. Il ’éperonne. Il luicrie son désir. Il l'adjure d’aban-
donnerson mari. Refrain connu. L’infortuné Sganarelle, podagre,
et dont la vie ne tient qu’a un fil, entend le dialogue et tombe
foudroyé par la facheuse attaque.
Entre temps, comme interméde, l’on nous fait voir la guin-
guette de banlieue ott la bande 4 Nini se terre et prépare ses
coups séricux. Et ces dames, pour s’entrainer probablement et
se tenir en haleine, assomment un intrus, un pauvre diable de
i poivrot qui ne voulait que se faire offrir un verre de vin.
Cependant, la belle cousine, libérée de son boulet, s’appréte
a épouser le beau cousin. Marthe trouve la plaisanterie mauvaise,
veille au grain et vient réclamer son bien, crie : au voleur, déclare
violemmenta Louise d’Orlan qu’elle ne permettra jamais qu’André
soit ’amantou le mari d’une autre. Madame d’Orlan le prend
dabord de haut, lui riposte du ton le plus méprisant, puis se
trouble, frissonne d’épouvante devant ces yeux de haine et de
colére, ces traits contractés, ces mains crispées qui la défient,
qui la menacent, perd la téte, se penche a la fenétre pour appeler
au secours. Fatale imprudence. Marthe se rue, l’empoigne, la
fait basculer dans le vide. Vous pensez bien que la « défenestrée »
n'est pas morte sur le coup et qu'elle a pu dénoncer celle qui
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<DRE DE LIE MARTHE D'ORZA LOUISE D'ORLAN
Cliché Boyer, Se enee Ma. Peri (Mme Blanche Du‘réne) (MMe Roggers)
PORTE-SAINT-MARTIN, — NIN L'ASSOMMECR, — 4e TABLEAU
f dépéche si aisément les géneurs dans l'autre monde. M. de Du coup, ses yeux se ale ae cerveau s éclaircit. Et atterré,
: ony ag ony soi-
yo Licussol objurgue, indigné, véhément, le chef dela Sareté de ne sentant qu'il panne Jain rd toms secerimes, toate con infamie,
2 : : ae ratty tS eyoi % ‘a e malgré ’ a
4\ voir dans Marthe qu'une criminelle, de ne pas faillir 4 son devoir, Péchafaud, quil ador Pac en veueationetsefaitsauter le caisson.
. doublicr qu'il l'a aimée et qu'il l’aime encore. Mornand promet, Marthe d Orza,ilécrit ‘acte d’accusationets F * :
désespéré, d’étre ferme, accourt chez Marthe qui s'apprétait & Au bruit de Uae etaré, commissaire: ge po ice enfonee
: 7 .? : : r se précipite, effaré, sur le cadavre de son chef, a c
fuir. Il hésite, il essaie encore de douter, il la supplie de se la porte, se pr , : eked, pt :
disculper. Féline, enveloppante, la séductrice dédaigne de “s doists crispés st mort Ve pope ane ree dittan pour
2 . ; ; roité inl ssommeur. . , a
répondr yes ele baiser si longtemps convolte. | - :
Prarartil, maerane Peccuser Varréter ? . ° quelles raisons, dans ce mauvais moment, demande et obtient un
Il est vemps gue te doigt ‘te Dieu intervienne dans laf- supréme téte-a-1éte avec son aucienne amie, simplement pour
: , r Ile ne le
‘ . , lui apprendre que Madame d’Orlan se porte micux quelle ne
fon fee el ae pone ue a : TP ho der soulaitait, a quelque chance de ne pas la précéder, tout au moins
une fenétre, souléve également par hasar au, et, : ” 0 e surin au
riére la soie découvre un paquet, lé paquet qui contient la veste dans le purgatoire. Marthe Vinterrompt pavuo c uP de surin au
duc issi i Vi outumée de Nini PAssommeur, meilleur endroit, ce qui nous donne, en additionn d
Al ommissionnaire et l’arme acc