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Full Title
Dictionnaire classique des sciences naturelles [v.4] : présentant la définition, l'analyse et l'histoire de tous les-êtres qui composent les trois règnes, leur application générale aux arts, à l'agriculture, à la medicine, à l'èconomie domestique, etc.; résumant les travaux de Buffon, ... / par M. Drapiez
Author
Drapiez, Pierre Auguste Joseph, 1778-1856.
Date Added
10 January 2014
Language
French
Publish Date
1855
Publisher
Bruxelles : Meline, Cans et Ce
Source
Flora, Fauna, and the Human Form
Topic
Natural history > Dictionaries.
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OCR
474 F R A
qui se perpetue par la culture , out up gout tin et sont
estimes.
4. Fnusrm m; MONTREUIL ou FuAIstm Fnessmr,
Fragaria horlcnsis, Dueli. A l‘inverse de la pi'eceilente
V'ariete, celle-ci est plus baute, plus forte que le Fraisier
des bois; son t‘euilluge est moins brnn; ses gynopliores
sont pales, allonges, et les plus gros sont aplntis, an-
guleux ou cornus. Parmi les nombreuses sons-varietes,
il en est line a laquellc le peuple de Paris donne le faux
nom de Caperon, et que l’on appelle anssi la fausse
Noire; on l‘estime peu, parce qu'elle est ereuse et fade.
Le Fraisier Fressant ou Fraissaut, ainsi nomme du nom
d‘un babitant de Montllieri qui le eultiva le premier,
fox-me des pepinieres en plein champ dans les terrains
sablonneux iles environs de Paris.
5. FRAISIER-BL'ISSON. Fragarz'a 0171agcllis, Duel].
Avant l'ouvrage de Dueliesne, a peine avail-on indique
ee Fraisier qui se distingue facilement dc tons les autres
par l‘absenee des jets trainants. Mais le nombre des
milletons et dcs feuilles est si considerable que leurs
toutl’es ferment une sorte de buisson serre, entre les-
quelles les ileurs et les fruits restent entiErement ren-
feriiies, disposition qui rend les gynopliores de ee Frai-
sier allonges et d‘un aspect mat, paree qu'ellc les prive
dc Fair at de la lumiere;
6. Fmtsmn DE VERSAILLES. Fl'agm‘z’a monopliylla,
L. et Duel]. Cette plante n’a ate considereeparlluchesne
que eomme une variete, quoique Linne, a qni il l‘avait
envoyee, en em fait uue espece. Ses feuilles, qui sont
eonimunemeut silnples et dentees jusqu‘a la base, la
distingucnt facilement. Une organisation si remarqua-
ble n‘est, selon Ducliesne, que le resullat de l‘extreine
t‘aiblesse de toutes sesparties; en unmot,ce u'est qu‘une
degenerescence physiologiquc. ll resulte anssi de la fai-
l)lesse generate dn Fraisier monopbylle, qu‘il ne donne
presque point d‘oeilletons, ce qui le rend plns propre
qu‘aucun autre a) former un arbrisscau, lorsqu‘on lui
supprime de bonne heure ses feuilies radicales. C'est a
peu priEs 1a settle utiliti': que [iresenle eette variete; elle
donne cependant une grande quantite dc gynopliores
[res-petits et quelquetois anguleux.
7. FitAstEii cookout: ou uoxsrnueux. Fragarz'a
multiplea; et batlyfornu's, Ducli. Dans ce Fraisier, la
inajeure parlie des etamines se cliangent en petales,
lesquels forment cinq a six rangeEes; mais cinq on six
titamines non transformees suitisent pour ft‘conder les
ovaires et les rendre fertiles, car on peutmultiplier de
graines cette variete. Entre les divisions du caliee, on
voit quelquefois d‘aulres [leurs se developper et donnei-
naissanee a des fruits dont les earpopliores se soudent
et produisent des Fraises monstrueuses,encouronne ou
en trochet.
8. human 1m PLYMOUTH. Fragarz’a muricata, L.
Dueliesne amrme que ce Fraisier n’est qu'une viai'iele
aeeidentelle, monstruense et sterile, non arborescente
quoique Zanoni l‘edt faussement indiqnee eomme
tellc, dent: les divisions du ealiee, devenues foliacees,
constituent toutes les enveloppes tlorales auxquelles
succedent des gynopliores informes, durs, aeerbes et
ayant a peine lc goutde la Fraise. Cependantil pat-ai-
trait, d’ap'res les observations dc Lamarck,‘ que ee Frai-
F R 1‘
sier a reellement iles potales vet-datres, (at muuis au
sommet de trois on qualrc dents. Du rcstc, il ne ditl‘ere
presque pas du Fraisier commun.
t 11. FnAisnans carenoxmms. Ocaircs gros ct ral‘cs;
elann'ncs lougucs.
Dans cc groupe, Duchesne etablit encore quatre sous-
divisions qu'il nomme l’llajaufes, Brcslingcs, Cape-
romn’crs proprement dits, et Quoimz‘os. Ces derniers.
appartenant a une espeee que nousconsiderons comme
distincte, sortiront de la presente division, et nous en
dirons un mot a la suite de l‘histoire du Fraisier com-
mun. Par la couleur et la t‘orme de leurs fenilles, par la
petitesse, la pnlpe tendre, et la couleur rouge de leurs
gynoplxores, les Majaut‘es se rapproelient beaucoup des
Fraisiers propreinent dits; mais ils s‘en distinguent
principaleinent par le peu de muc- des caraeteres que
la culture fail evanouir, et par la propension 31a ste-
rilite. Les feuilles des Breslinges ont une consistance
plus secbe et plus forte; une couleur plus brunc et plus
terne; des poils plus longs; des petales moins blanes,
les dents du calice serrees contre les gynopliores qui
adherent tres-forteinent au sommet dos pedoneuies.
Ces gynoplmres ofFrent une pulpe t‘ermc, quoique tres-
juleuse; ils sont verdaltres et ne se colorent que legere-
ment par l‘eti'et du soleil. La plupart de leurs ovaires
avortent, ce qui place les autres a distance, etlenr fail
acquerir plus de grosseur. Les Breslinges sont fort in‘
constants en se multipliant de graines.
De grandes proportions distinguent surtout les Cape-
ronniers proprement dits des autres Fraisiers, car ils
egalent en grandeur les Frutillers dent nous parlerons
bientdt. Its so rapproehent des Breslinges par la consis-
lanee un peu inoins marquee, il est vrai, de leurs gyne-
pbores, mais leur calice et la disposition de leurs tiges
les font ressembler davanlage aux Fraisiers propre-
ment dits. Connne ceux-ci, its so reproduisent fruiquem‘
ment par le moyen des graines, et leurs varietes‘sont
en general assez eonstantes. 0n observe que dans les
individus eleves de graines, une moitie est nnisemee
femelle, tandis qne l'antre est unisexuecmZtle, accident
qui se reproduit avee une elonuante egalite. Les “3'-
brides, provenues de la feeondation (les Caperonuiers
proprement dits par les llreslinges ou les l-‘rutillers,
ont presenle diverses analogies avec leurs parents, et
etaient souvent t‘rappiEes d’une stei-ilile plus an moins
complete.
A. Majaufcs.
9. Fnlusum DE DARGEMON on Manure m: Pnovexce.
Fragarz'a bifem, Ducb. Ce Fraisier se trouve an pied
des Alpes de Provence, et ne t‘leurit, lorsqu‘on le cul-
tive, qu’au mois de septembre ou d‘octobre. ll est lent 2‘1
eroitre, mats aussi il otfre l'avantoge de se conserver
plus longtemps que les autres varietes. Ses gynophores
sont ronds ou comprimes, d‘unjaune roux7 qui se eo-
lore en un rouge [res-fence par l‘intluence du soleil; le
reste de la Fraise, c‘est-h-dire la parlie caehee par les
dents du ealice, est marque d‘une etoile blaneliatre.
10. Fusismn vmeuxou tuners on Cummcxe Fra-
garz’a dubz‘a, Dueli. Variete lrouvee pres de la Ferte-
sous-Jouarre, et qui a beaueoup do ressemblance avcc
lesFraisiersproprementdits.ElledilTere delaprecedeute
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