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Full Title
Dictionnaire classique des sciences naturelles [v.4] : présentant la définition, l'analyse et l'histoire de tous les-êtres qui composent les trois règnes, leur application générale aux arts, à l'agriculture, à la medicine, à l'èconomie domestique, etc.; résumant les travaux de Buffon, ... / par M. Drapiez
Author
Drapiez, Pierre Auguste Joseph, 1778-1856.
Date Added
10 January 2014
Language
French
Publish Date
1855
Publisher
Bruxelles : Meline, Cans et Ce
Source
Flora, Fauna, and the Human Form
Topic
Natural history > Dictionaries.
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OCR
alum: ‘ "
I
EST
ailleurs; c’est du moins la definition qu‘en donne l’A-
cadEmie; celle d‘Olivier (Dictionnaire de Deterville)
nous parait plus exaete : il qualitie l’Essaim de reu-
niOn d‘insectes emigrants. Nous avons indique dans ce
Dictionnaire (T. 1",'p."l7) les causes de ces emigra-
tions: nous aurons plus tard occasion de parler de la
maniere de recueillir les Essaims et: de gouverner les
Abeilles.
ESSAN. MOLL. Syn. dc Mytz'lus Hirumlo, L., dans
le jeune age. V. HIKONDE.
ESSENCES. nor. Bleme chose que lluiles volatiles.
V. lluun. ' f
ESSES. nor. D‘Esca ou d’Ervum. Les Lentilles por-
tent ce nom dans plusieurs cantons de la France meri-
dionale, o‘u clles font en grande partie la base de la
nourriture des campagnards.
ESSONITE.n1N.Kaueelstcin,W.;Cinnamon-Slam,
Jameson. Nom donne par llauy a un mineral vitrenx,
d'un rouge hyacintlxe, dont il a fait une espece parti-
culiere,en lui assignantpour forme primitive un prisme
droit, rhombol‘dal, de 102 degres et demi. Mais 1'01)-
servation du caractere cristallograpliique n‘ayant pu
Etre faite avec toute la precision desirable, et les autres
proprietes du milieral tendant a le rapprocher du Gre-
nat, avce leqnel beauconp de mineralogistes le con-
fondent, nous renvoyons son liistoire a l'arlicle de cette
derniere substance.
ESSORILLES. Inaurz‘lt‘. nun. Petite famille de Ron-
genrs qui rt'cpond aux ltalse'l‘aupes. V. Asmux.
ESTERllAZlE. Esterlmsia. nor. Mika avait institue
sous ce nom, nn genre de la famille des Bignoniacees,
aux depens du gcnre Tacoma, pour une belle espece
breEsilienne qu‘il avail nominee Eslcrhazia splcmllea ;
"m3 16 genre n'ayant point ete adopte, ccttc espece est
restee dans son genre primitif.
ESTIVAL. Eslicali’s. BOT. Yegelal qui nait, croit,
epanouit ses tleurs en nn ete.
ESTlVATlON. Estivalz‘o. nor. Quelques auteurs ap-
D'ellent ainsi la disposition respective des diverses par-
ties de la ileur, avant leur extanouissement. Nous en
Egiifrons au mot Pnnneunusox, plus generalement
ESTOMAC. 1001.. Premiere dilatation de l’intestin, of:
yes. alimcms 50'“ dt5poses pour recevoir la preparation
initiate de in digestion ‘proprement dite. Comme les
formes et la situation relative de cette cavite sur la
longueur de l‘intestin sont variables, et comme ces va-
. nations dependent elles-memes de la tigure et de la
1fizimdetlrrdu reste de l‘intestin, ou du moins sont arec
ill general de ce canal dans des relations constantes;
SETS": entin l'ensemble des for-mes et de la grandeur
avec lueslfe canal intestinal, est lni-mEme en relation
. ormes des machoires et avec la figure des dents
(““103 tlilrnissent, nous renvoyons au mot luresrm
pen:- dom‘" Plus de precision et de liaison a l'exposi-
10" de la structure et des functions dc cet important
appareil.
ESTORAQUE. BOT. V. Asnmcn. j .
' ESTRAGON. nor. Espece du genre Armoise. V. cc
'rnuns aux deux mantles, on n'e
E S T 25!
ESTRILDE. Estrilda. 015. Genre de la famille des
Granivores, cree par Swainson, aux depens du genre
Senegulz', et qui parait n‘en pas ditTerer assez, pour en
etre considere autrement que com'me une simple divi-
sion. 11 est superftu de dire que le Loxia astrild, L.,
est le type (in genre de Swainson.
ESTROPIES. ms. 0n designe sous ce nom plusieurs
Lepidopteres dinrnes du genre Ilesperie; cette division
correspond aux Papillons urbicoles de Linne.
ESTUltGEON. Acz'pcnser. rors. Genre de l‘ordre des
Cliondropterygiens de Linne, et ,que ce savant placait
consequemment dans la classe des Ampliibies ou il ctait
le dernier, Vet comme un passage a celle des Poissons,
dans laquelle les naturalistes, d'un consentement una-
nimc, le rangent actuellement. Cuvier, qui a dime les
Cliondropterygiens en deux grandes sections, ainsi que.
nous l‘avons deja dit, comprend les Esttirgcons dans la
seconde; elle renferme ceux dont les branchies sont
libres. Cette divisionne contient qu’une famille nom-
me’e des Sturioniens. V. cc mot. “(les Poissons. dit
l'auteur de l‘llistoire du Regne animal, dont la forme
gexierale est la mEme que celle dcs Squalcs, mais dont
le corps est plus ou moins garni d‘ecussons osseux,
implantes sur la peau, et ranges longitudinalement,
ont leur tete tres-cuirassee a l‘exterieur, avec la bou-
che placee sous le muscau, petite ct denue'c de dents;
l‘os palatin, soude aux maxillaires, forme la machoire
stiperieure, ct l’on trouve les intermaxillaires en ves-
tiges dans l'epaisseur des levres. Porlee sur nn ptEdi-
cule a trois articulations, cctte bouche est plus protrac-
tile que celle des Squales; les yeux et les narines sent
an cote de la te‘ie. Sous le muscau pendent des barbil-
ions; le labyrinlhe est tout entier dans l‘os du crdne;
mais il n’y a point de vestige d‘oreille externe; la dor-
sale est en arriere dcs ventrales ctde l’anale, sous celle-
ci ; la candale est comme dans les Squales. A l‘interieur,
on trouve encore la valvnle spirale de l‘intestin et le
pancreas uni en masse des selaciens; mais il y a de
plus une tres-grande vessie nalatoire , communiqnant
par un large trou avec l‘msophage. n - Les Esturgeons
sont tons des Poissons de taille au moins moyenne, ct.
qui atteignent les plus grandes proportions. Leur t‘orce,
souvent enorme, ne sumt pas pour en faire des animaux
dangereux; ils vivcnt de Vers ou de l‘oissons peu con-
side’rahles. La situation incommode de leurbouclle qui
est placee en dessous du musean, et le defaul dc dents,
c'cstva-dire de moyens sutiisants dc nuire aux aulres
especes, est la cause de leur douceur et de leurs moeurs
timides. lls lmbitent inditferemment les tleuves, les ri-
vieres meme, et les rivages do la mer. 0n n'en ajamats
peche dans les hants parages dc l‘0cean. lls sont pro-
digieusement feconds, el incrilcnt non-settlement par
l’excellence de leur chair, mais encore par divers l1")-
duits qn‘on en retire, les encouragemcnls 3000“!” 3
leur pectic dans plnsieurs provinces dc lal‘unssie. Com-
” connait encore que
dans l’liemiSpliere boreal, en deqa du troptquc du Can-
cer, on les points les plus meridionaux sur les‘quels on
' ' 9
en rencontrcrait, scraicnt les Canaries, 51 ion scn
rapporte au voyagcnr Dampierre (l’. T. III, p. 8), qui
mot. On a quclquefois appelt’: Esrnacox nu Car, I‘Erio-
Ct’phalc. V. cc mot. dit l'Esturgcou vulgairc asscz repandu dans ces ar-
"Vow“u-un‘uwhl“
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