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Full Title
Dictionnaire classique des sciences naturelles [v.4] : présentant la définition, l'analyse et l'histoire de tous les-êtres qui composent les trois règnes, leur application générale aux arts, à l'agriculture, à la medicine, à l'èconomie domestique, etc.; résumant les travaux de Buffon, ... / par M. Drapiez
Author
Drapiez, Pierre Auguste Joseph, 1778-1856.
Date Added
10 January 2014
Language
French
Publish Date
1855
Publisher
Bruxelles : Meline, Cans et Ce
Source
Flora, Fauna, and the Human Form
Topic
Natural history > Dictionaries.
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OCR
whe‘
isn't
ble continuer Ie sillon de l‘uretre. ll n‘est pas douteux.
an reste, que l’urine coule entre ces poils, non-seule-
ment parce que leur disposition l'indique, mais parce
qu‘ils sont comme agglutines les uns aux autres. Cette
disposition du clitoris se lie ovidemment avec la dispo-
sition suivante : au-dessons de l‘anus on remarque un
espacetriangulaire,correspondentala region perineale
et plus ou moins etendu , qui se trouve nu ou couvert
de poils excessivement courts et de meme nature que
ceux du clitoris; et tout le dessous de la base de la
queue, dans la portion qui correspond in cet espace, et
qui s'applique sur lui lorsque l‘animal rapprocbe sa
queue de son corps, est couvertde poils excessivemcnt
ras, diriges de debors en dedans et formant, on point
on ils rencontrent ceux du c616 oppose. une sorte de
petite Crete longitudinale. L‘aspect gras et luisant de
loules ces parties semble annoncer in presence d'un
grand nombre de follicules seliaces; mais n’ayant vu
que des pelleleries dessecbees, Geoffrey n‘a pu con-
stater leur presence. ll n’a pu egalement, faute de su-
jets, et a son grand regret, examiner cbez lc mole le
penis et les parties environnanles. ll ne doute point
qu‘il n‘eut trouve cbez le mAle quelque chose d'ana-
logue s ce que presentc 1e clitoris, mais avec de no-
tables differences; car on concevra facilement com-
bien un gland penien . berisse' de poils rudes, comme
l’est le gland du clitoris de la femelle, serait une
condition defavorable pour l'acte de l‘accouplement.
Enfin, en outre de tontes ces conditions organiqucs
dont l‘iinportance ne snurait Elre coritcstee , les Erio-
des different encore des Ateles par leur queue un pen
plus courte et nue dons ses deux cinquiEmes postee
rieurs, et surtout par la nature (le leur pelage. Tons
leurs poils sont moelleux, doux an lonelier, laincux
et assez courts; ceux de la tete, plus courts encore
que ceux du corps et de la queue. sont diriges en ar-
ricre; cal-acteres precisement inverses de ceux que
presentent les Ateles, et qui donnent aux Eriodes une
pliysionomie toute dilfe'rente. C‘est a la nature laineusc
de leurs polls que se rapporte le nom generique que
Geoffroy a adopte pour ces Singes, et par lequel il a
clierclic a rappeler le plus apparent de leurs traits
dislinctifs.
Ce genre est, dans I‘etat present de la science, com-
pose de trois especes, toutes originaircs du Bresil, et
encore trcsvpeu connues ; aucune d‘elles n'a jamais etc,
(In moins selon Geot‘froy, amenee vivante en Europe,
depuis un individu qu‘Edwards vit a Londres en1761,
et qu‘il a mentionne sous le nom de Singe-Araignee,
sans transmettre a son sujet aucune rcmarque inte-
ressante. Les Eriodes out me egalemcnt trEs-peu ob-
serves dans rem sauvage; Spix, auquel on doit la
de'couverte de l'un d‘eux, dit settlement que ces Singes
vivent en troupes. ct font, pendant toute lajournee,
relentir l‘air de leur voix claquanle, et, qu’a la vue
du chasseur, ils se sauvent tressrapidement en sautant
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chylelcs, c‘est que , sur les trois esptces d'lfriodes, il
en est une chez laquelle il n‘y a aucune trace exterieure
des pouces ,antcrieurs; une autre, cbez laquelle ces
doigts se montrent au deliors sous la forme de tuber-
cules sans angles; et une autre enfln cliez laquelle ils
sont meme onguiciiles; et cependant toutes trois sont
liees par des rapporls si intimes, et se ressemblent tel-
lement par les couleurs de leur pelage et leurs pro-
portions, qu‘on serait presque tente de les reunir en
une seule espece. Aussi le genre Court-Pouce n‘a-t-il
e’te adople par aucun naturaliste , quoique dejz) publit‘
dcpuis plusieurs aunties.
L‘EnionnnunnAcrvceEriodeshemi‘daclylus,Geoff.
C‘cst l‘espece dans laquelle il existe un pelit pouce one
guicule, [res-grele, ti-es-court, atleignant z) peine l‘ori.
gine du second doigt , et tout a fait inulile a l'animal.
Salongueur,depuis le bout du museau jusqu‘a l‘origine
de la queue, est d‘un pied buit pouces, et la queue a
deux pieds un pouce. Son pelage est en geiieral d'un
fauve cenilre, qui prend une teinte noirdtre sur le dos.
Les mains et la queue sont d‘un fauve plus pur que le
reste des membres et le corps. Les poils qui entourent
l‘espace nu ou convert de poils ras, que nous avons dit
exister a la base de la queue et pres de l’anus, sont
d‘un roux ferrugineux qui ne differe de la couleur des
poils du clitoris que par une nuance plus claire. La
face, qui n‘est completement nue que dansle voisinage
des yeux, parait etre taclietee de gris, sur un fond cou-
leur de chair. Cette espece, decouverte en 1816 an
Bresil par Delalande, a toujours ete confondue avec la
suivante.
L‘Emone A TUDERCELE. Erz'odcs tuberifer, Geofl‘.;
Aleles hypoxanlhus, l‘r. de Neuw. et Kuhl (Bert.
zur 5001.); Brachyleles macrotarsus, Spix, Bras.
Cetle espece se distingue facilement de la precedentc
par le caractere suivant : ses pouces rudimentaires pa-
raissent a l‘exterieur sous la forme de simples tuber-
cules, et manquent constamment d‘ongles, suivant les
observations des auteurs allemands. Son pelage est,
comme celui des deux autres Eriodes, d'un fauve tirant
sur le cendre, la queue etant d'un brun ou d‘un fauve
ferrugineux; la racine de la queue est, ainsi que la
partie posterieure des cuisses, de couleur rousse; les
doigts sontcouverts de poils ferrugineux. Cet Eriode,
qui ne nous est connu que parla description des auteurs
que nous avons cites, a cte’ decouvert au Bresil par la
prince de Neuwied; on lui donne generalement les noms
(1e Mirz'lri, Mono et Korma.
L‘Emoni: ARACIinoInE,Eriodes araclmoz'des, Geom;
Aleles araclmoides, Geotfr. St.-llil. (Ann. du Musee,
T. xm), est generalement d‘un fauve clair. qui passe
au cendre roussdtre sur la tEle, el au roux dore sur
l'extremile de la queue et sur les pattes, principalement
aux talons; quelques individus sont d‘un fauve clair
uniforme. Cetle espece, dont la taille no differe pas de
celle de l‘Ilypoxantbe, est connue au Bresil sous le nom
sur le sommet des arbres. de Macaco cernello.
, Un fait fort reinarquable, et qui montre mieux que ERIODENDRE. Err‘adcndron. nor. Cc genre, form;
f tous les raisonnements tlieoriqnes combien 1e voya- par De Candolle,aux depens du genre Fromager, appar.
’3 geur qui vient d‘etre cite brisait les rapports naturels tient consequemment a la famille des Bombacees et a
l par l‘o’atnblissement de son genre COIIPI'POIICG, Bra- in Monadclphie Pentandrie, L. ll a pour caracteres nn
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