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Full Title
Dictionnaire classique des sciences naturelles [v.4] : présentant la définition, l'analyse et l'histoire de tous les-êtres qui composent les trois règnes, leur application générale aux arts, à l'agriculture, à la medicine, à l'èconomie domestique, etc.; résumant les travaux de Buffon, ... / par M. Drapiez
Author
Drapiez, Pierre Auguste Joseph, 1778-1856.
Date Added
10 January 2014
Language
French
Publish Date
1855
Publisher
Bruxelles : Meline, Cans et Ce
Source
Flora, Fauna, and the Human Form
Topic
Natural history > Dictionaries.
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Disclaimers
Disclaimer of Liability Disclaimer of Endorsement
OCR
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90 E c A
sutures sont couvertes, commc dans les Ancillalrcs,
par la mallere que depose l‘animal a l‘angle poste-
rieur et superieur dc l‘ouverlure. Elle vientde l'ocean
Amoricain.
Enunnt: DE CEYLAN. Eburua Ceylmzz’ca, Lamln, 100.
my, -T. vrt, p. 281, no 2; Buccz’num Ccylam’cmn,
llrug., Encycl., n0 ‘27, pl. 401, fig. 5, Mn. Cette espece
est allongee, ovale, lisse, blanche, tachetee de fauve-
brun; les taches qui sont pres des sutures sont plus
grandcs et plus anguleuses; la suture n‘est potnt ca-
chee comma dans l‘espece precedente; elle se recon-
nait surlout par son omhllic ouvert, violet, dans l'inte-
rieur duquel se voient des ecailles relevees de la meme
couleur. Elle a jusqu‘a trois pouces de longueur.
I?C.tlLLAlnE. nor. (De Caudolle.) V. SQUAMAlm-I.
ECAILLE. Ols. Espece du genre Coliliri, Trocln’lus
squamosus, Temm., pl. 205, iigJ. V. COLIBlll OISEAU-
Moucne.
ECAILLE. Squama, lcgmcntmn. 1.001.. 1101'. C’est,
dans les animaux, une matiere dure, mais cependant
llexihle, cornee, qui parait d‘une nature analogue t)
celle des poils et qui revet une partie ou la totalile de
leur corps. L‘Eeaille est ordinairement (lisposee en pla-
ques plus ou moins solides, dont les molecules se grou-
pent en tubercules, en aiguillons, etc., et qui, trans-
parentes on Opaques, presententune grande similitude
avec les ongles, la corne surtout, les plquants du Porc-
Iipie ou du llerisson , et les plumes des Oiseaux. La
Inatiere qui en constitue les parties, est a pen pres iden-
tique dans tons les animaux; elle est, selon Vauquelin,
formee d‘un mucus durei, el d'une substance huileuse,
it laquelle ellc doit sa ilexibilite, la propriete de se ra-
mollir, meme de se t‘ondre par la chaleur, et de degager
en hrulant une grande llamme. llalchett la croit com-
posee d’Albumine coagtilee , dc Phosphate de Chaux,
dc Phosphate de Soude ct d‘un peu d‘Oxide de Fer. Elle
repand, en hrulant, cctte odour si remarquable dans
les cornes et dans les cheveux mis au feu.
Parmi les lllamxniferes, les Phutagins et les Pangolins
sont recouverts d‘Ecailles disposees it peu pres comme
celles des involucres dcs Cinarocephalcs; celles des Ta-
tous sont adherentes a la peau dans toute leur etendue
et deviennent osscuses. La queue des Rats, des Capro-
inys, des Casters, des Sarigues et de quelques Singes
presente des lames ecailleuses.
Dans les Oiseaux, les lames ecailleuses dont se recou-
vrcnt les pattes sont assez semhlables a celles que nous
venous de mentionner comme exislant sur la queue de
certains Mammiferes. Les petites ailes des Manchots sont
egalement revolues de sortes d‘Ecailles.
Dans les Reptiles, les Datraeiens seuls sont entiere-
ment depourvus d’Ecailles, et la Urenouille, que Schro-
ter croyait en etre recouverte, s‘est trouvee un animal
were, dont l‘espeee n‘existe pas dans la nature. L‘E-
caille des Tortues est precieuse, et la seule dont les arts
tirent nn grand parti; elle recouvre on general la ca-
rapace de ces anitnaux , par plaques plus ou moins
epaisses, et imbriquees dans le Caret comme le sont les
tuiles d‘un toit. Plusienrs Torlues en sont cependant
prieres. Celle qui estrepandue dans le commerce et dam,
on fail. divers ineuhles ou uslensiles de luxe, tels que
Warm p. ,.. ,...,,, . , W . ‘m
130.1
collrets, boites, tabatieres ou eventails, so recueille pap.
ticulierement dans les mers d'Afrique; on In tourne, on
la ramollit, on In fond mome, ct par cc tnoyen on peut
en joindre differentcs pieces pour on former des plaques
assez etendues. Chez les Sauricns et les Ophidiens, les
Ecailles sont disposees par lames bien plus petites ct
souvent comme par tuberculos. Elles y sont plus gran.
des sur la tote oh leur forme et leur disposition peu.
vent fournir d‘excellents caracteres d‘espeees ; leur
nomhre, sous la ventre, ajoute d‘excellents moyens de
compleler les determinations generiques. L‘cxtremite
de la queue des Crotales est de la nature des Ecailles.
Dans les plaques nuehales ct dorsales des Crocodiles,
ees Eeailles deviennent osseuses comme chez les Talous,
imbriquees ou juxtaposees sur le corps; elles se dispo-
sent on anneaux circulaires autour de la queue; et le
corps des Amphisbenes, parmi les Serpents, est enve-
loppe d‘anneaux pareils. Les Ecailles s'eparplllent d‘au.
tres fois comme de petits luliercules distants ala sur-
face de la peau. Les Aerochordes en fournissent uu
exemple. - .
Dans les Poissons, les Ecailles sont pour ainsi dire
caracterisliques et indispensables. Les especes qu’on a
cm on Eire entiQrement depourvucs ont, mieux exami‘
nees, presente sur leur peau, apres le dessechement
de eelle-ci , une poussiere brillante qui ne parait etre
formee que d'une multitude d‘Ecaillesvmicroscopiqucs.
Dans l'Anguille, la substance squammeuse est meme ca- .
chee dans l‘epaisseur de la peau 21 laquelle on la volt
communiquer son brillant, et quelques Clupes px'esen-
tent la meme particularite. C’est a ees Ecailles que le
Poisson doit presque toujours l'eclat de sa parure; tant
qu‘il est plonge dans le tluide on il habite, elles rene-
chissent, comme des miroirs, mille teintes brillantes
qui s‘alteX'cnt, ou meme disparaissent tout 2) iait des que
l‘animal meurt hors de son element. Selonleurposilion,
les Eeailles des Poissons sont exterieures et imltriquees,
contiguEs on eloignees. et occultes ou cachees sous l’e-
piderme. Elles s'etendcnt souvent sur les nageoires,
d’ou le nom de Squammipenne, impose par Cuvier a
l‘une des families do son Systemc lchthyologiqne.Selon
leur forme, elles sont ovales, arrondies, rhombot‘dales,
anguleuses, cr'enelees, detitees, scrrees, ciliees, lancoo-
lees, aeuleiformes et granulees. l)’apres leur taille, elles
sont grandes, petites, larges, par plaques, insensibles,
ou diversifiees par leur etendue sur un meme individu.
En raison de leur surface, elles sont unies, striees,
rudes, carene'es, epineuses, velontees, otl polies ctbril-
lantes. D‘apres leur consistence, elles sont molles, [lexi-
bles, coriaces, cornees, osseuses ou cassantes. Enhn,
d’apres leur adherence, elles sont caduques, ou iixes ct
pet-sistantes. Vues a la loupe, elles peuvent fournir par
leurs stries et les accidents qui I-egnent, soit a leur sur-
face, soit a leur pourtour, d‘excellents caracteres spe-
ciiiques. ,
Dans les Insectes, les Arachnides, ou autres Invertei
hres, on lrouve encore des Ecailles; telles sont celles
dos Lepidopteres et des Lepismes. ‘
Dans les vegetaux, on nomme ECAILLES de petites
lames foliacees, qui, par leur disposition, ontquelquc ,
ressemhlance avec les Ecailles des l’oissons, ct qui se ,